Avons-nous quitté l’ère de l’anthropocentrisme ?

Avons nous quitté l’ère de l’anthropocentrisme ?

« Nous menons une guerre contre la nature. Si nous la gagnons, nous sommes perdus», « Plus rien ne nous menace sauf nous » Hubert Reeves. Hubert Reeves est un astrophysicien et vulgarisateur scientifique. Au delà d’un simple astrophysicien, il est très engagé dans l’écologie en étant membre de l'Institut québécois de biodiversité et en dédiant une grande partie de ses ouvrages a l’explication de la détérioration de l’environnement. Hubert Reeves est connu en France du fait de ses nombreuses interventions dans les différents plateaux de télévisions. A travers ses deux citation Hubert Reeves montre que l’homme a développé une intelligence bien supérieure à celle nécessaire à sa survie et de ce fait il prévient que l’homme est une menace contre l’écologie. En effet, la menace nucléaire, les océans qu’on vide, les forêts qu’on rase, les espèces qu’on fait disparaître montre que l’homme a des conséquences dévastatrice sur la nature en se prenant pour le maitre de cette planète. Alors que l’homme est remplaçable mais pas la planète.

La questionnement de Hubert Reeves sur les aspects que l’homme crée en étant l’être vivant centrale de cette planète est interessant. Cependant, depuis des années de nombreuses personnes prennent conscience de l’idée que l’homme n’a pas tous les droits, de nombreuses personnes le revendique, et même les Etats avec des loi en faveur de la nature. Mais somme nous vraiment dans une nouvelles vision de l’homme face a l’univers, prenant compte des réalités qui peuvent arriver étant donné que nous somme dans une situation critique et ce qui se décide aujourd’hui va influencer l’avenir pour des siècles ou sommes nous dans la continuité de nos prédécesseur en ayant toujours cette vision anthropocentrique prenant l’homme comme si tout lui était due dans ce monde capitaliste où la recherche de profit dépasse toute préoccupation écologique.

La notion d’anthropocentrisme est une conception philosophique qui considère l’homme comme le centre et le but de l’univers et qui appréhende la réalité à travers la seule perspective humaine.

L’anthropocentrisme est une conception très ancienne qui apparaît surtout aux derniers livres de l'Ancien Testament influencés peu à peu par le platonisme grec. C’est a la Renaissance, que certains intellectuels mirent en doute cette conception du monde. Montaigne par exemple, va contester l’arrogance de l’homme à s’estimer maître de la nature, et opère un renversement de perspectives. Il invente une pensée de l’animal regardant l’homme.

L’anthropocentrisme est une notion qu’a développé au court des siècles l’ensemble des pays. Cependant, à l’heure actuelle en pleine crise environnementale certain ont décidé de changer en adoptant certain organisme ou réforme et d’autre de rester dans la même vision.

Actuellement, la crise sanitaire de la covid 19 remet en question un certain anthropocentrisme. Cette crise sanitaire peut remettre en cause l’être humain dans une position de supériorité par rapport au reste de la nature.

Avons-nous quitté l’ère de l’anthropocentrisme ?

Nous étudierons dans un premier temps la domination de l’homme sur la planète et nous nous intéresserons ensuite a la nouvelle vision de l’homme sur la planète

I - La domination de l’homme sur la planète

Nous parlerons en premier de la pensée anthropocentrisme présente depuis des siècles et du capitalisme représentation de l’anthropocentrisme de l’Homme

A - La pensée anthropocentrisme présente depuis des siècles

L'homme joue un rôle central et déterminant par rapport au reste de la nature. C’est ce que cette conception philosophique veut démontrer. Des scientifiques ont prouvé que l’homme depuis toujours se considère comme le centre de l’univers. Il y a eu une extinction de la mégafaune en Amérique au moment où les humains arrivent en ces lieux. Il n’y a pas de doute que les humains transforment leur environnement depuis au moins 200 000 ans, de manière systématique.

Cette conception a été intellectualisé dans l'antiquité grecque chez les sophistes. Ils revendiquaient la liberté de penser à leur guise. C'est dans cet ordre d'idée que Protagoras, l'un de grands sophistes explique ceci comme dire que la vérité dépend désormais de celui qui la conçoit. Cela implique aussi un relativisme moral. Ainsi, l'homme devient le centre de tout. L'homme est donc la référence de toute chose. Au Moyen âge, cette pensée qui situe l'homme au centre de la nature sera perpétuée par le christianisme. En effet, le récit de la création dans le livre de la Genèse est clair sur ce point. Le monde créé en sept jours le fut pour être au service de l'homme. Le récit de la création établit l'homme maître de tout ce qui existe. Dans ce récit, Dieu ordonne à l'homme de dominer sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, sur les bestiaux, sur toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre et de parfaire L'anthropocentrisme sera finalement formalisé par Kant aux temps modernes. Kant définis l’homme comme le seul animal capable d’avoir un sens morale. Kant pense que toute action sera désormais jugée bonne ou mauvaise selon qu'elle procure un bien ou un mal à l'homme. L'homme étant le seul possesseur des valeurs morales, son action sur la nature est moralement neutre parce que la nature n'est pas porteuse de la loi morale. De ce fait, les composants non humains de la nature ne pourront se voir reconnaître de valeur que par rapport aux intérêts des êtres humains et aux buts que les humains s'assignent. Autrement dit, l'homme et l'homme seul, définit un lieu de valeur intrinsèque au sens où il vaut par lui-même, en vertu de ce qu'il est au titre de fin en soi, tandis que tout le reste de la nature ne vaut que pour autant qu'il sert comme moyen à telle ou telle fin de l'homme. C'est donc ici une valeur instrumentale.

C’est a partir du XX que l’on va développer de nouvelles réflexions sur les relations entre l'espèce humaine et l'univers, en lien avec le développement des sciences de l’environnement qui ont donné naissance à l'écologie à partir de la fin du XXI e siècle

B - Le capitalisme représentation

...