Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
Compte Rendu : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sagat • 14 Novembre 2012 • 586 Mots (3 Pages) • 2 657 Vues
Avons nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
Nous avons là aussi décidé d'aborder ces deux thèmes ensemble, non pas parce qu'ils sont liés par essence mais parce qu'ils impliquent touts les deux, sinon des conceptions morales, au moins des conséquences morales. Que serait un devoir interdisant toute obligation, toute règle morale ? Si le devoir est, selon Kant, un idéal de raison et le bonheur un idéal de l'imagination, cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne peuvent pas se rejoindre et que faire son devoir implique l'impossibilité d'être heureux. Ce qui est certain, c'est qu'ils supposent tous les deux une fin ou un idéal qui engendre une conception de l'homme et de ce qu'il doit faire et/ou être. Le bonheur est une état global de satisfaction qui s'envisage dans la durée, il englobe le passé le présent et le futur. C'est un jugement que l'on fait sur sa vie dans son ensemble, ce n'est pas un concept précis et déterminé, on ne sait pas ce qu'est véritablement le bonheur. Tout le monde cherche le bonheur. Chaque personne à sa propre façon, mène son existence en poursuivant comme but son propre épanouissement pour vivre en adéquation avec sa personne. Le devoir, c'est une forme d'obligation souvent crées par les autres pour un tel désir ou un tel besoin. Une obligation pour que ça soit pour son propre bien ou pour le bien des autres. Les devoirs sont souvent exécutés car il y a un objectif précis. Autrui est le terme précis de ce mot, il se conçoit comme l'alter ego c'est à dire l'autre moi. Autrui est donc à la fois mon semblable et un sujet différent de moi. Proximité et distance caractérisent autrui parce qu'il s'agit d'un sujet conscient comme moi, et distance parce qu'il s'agit d'une conscience singulière. Faire le bonheur des autres fait-il le bonheur de soi-même ? Nous répondrons à cette question sous trois parties :
Dans toute action morale on doit donc distinguer la volonté de faire son devoir et le désir d'être heureux. "Tout le mélange des mobiles tirés du bonheur personnel est un obstacle à l'influence de la loi morale sur le cœur humain." (Kant) Est-ce à dire pour autant que le bonheur s'oppose au respect de son devoir ? Sans doute pas, mais seul le devoir doit servir de guide à nos actions le bonheur pouvant venir ensuite. "Relativement au bonheur, aucun principe universellement valable ne être donné pour loi." Car aussi bien les circonstances que l'illusion pleine de contradictions et en outre sans cesse changeante où l'individu place son bonheur. "Personne peut lui prescrire où il doit le placer" (Kant). Si on cherche le bonheur, c'est qu'on a pour la plupart déjà éprouvé et qu'on cherche à retrouver ce sentiment vécu et souvent perdu . La logique serait de chercher son propre bonheur, ou alors de trouver son bonheur en s'aidant d'autrui. On peut trouver son bonheur soi-même, personne ne peut prescrire un bonheur car chaque bonheur est différent des uns des autres. Si tout le monde avait l'objectif de trouver son bonheur sans l'aide des autres, on aurait pas besoin de se poser la question car tout le monde pourra trouvé son bonheur mais pas en même temps. Le devoir de faire
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