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Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

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Par   •  10 Février 2013  •  544 Mots (3 Pages)  •  2 030 Vues

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Du point de vue de la loi , qui au sens le plus large correspond aux normes juridiques , rien ne nous oblige en tant qu’homme de devoir faire le bonheur d’autrui .

Ainsi , vu qu’au sens juridique rien ne nous oblige de nous soucier du bonheur des autres , nous pouvons immédiatement répondre à la question poser par une réponse négative . non , nous n’avons pas le devoir des faire de bonheur des autres .

Cependant , il sera bien trop facile de conclure ce sujet sans allez plus loin .

En effet , hormis le fait que ce ne soit pas une loi , faire le bonheur des autres n’est pas non plus un impératif moral . C’est à dire que aucune proposition ayant la forme d’un commandement de notre raison nous oblige à faire le bonheur d’autrui .

Non seulement , être heureux n’est pas un impératif moral mais ce n’est pas non plus un impératif quel qu’il soit . Le bonheur , comme l’amour ne se commande pas .

La morale chrétienne est ici alors imposé comme une injonction paradoxale puis qu’elle nous dit de nous aimer les uns les autres , alors que l’amour est un sentiment qui ne se contrôle pas .

Cependant , si aucune loi , quelle soit juridique ou morale ne nous oblige à faire le bonheur des autres , cela ne suffit pas à l’homme à renoncer à ce devoir .

Dans la question de savoir si cela relève de notre devoir de faire le bonheur des autres , il y a ici un paradoxe . La notion de devoir est une notion universelle qui est valable pour tout le monde . Chacun à les mêmes devoir , notamment en matière de devoir juridique ou chacun doit se respecter et faire ce qu’il lui est demandé , et en matière morale , ou la aussi la notion de respect rentre en compte .

Cependant , alors que le devoir est une chose universelle , le paradoxe se trouve lorsque nous évoquons le terme de bonheur .

La définition du bonheur est propre à chacun , c’est à dire que chaque individu a sa propre définition car nous n’avons pas les mêmes intérêts et les mêmes désirs .

Le bonheur est donc un état durable de plénitude et de satisfaction ainsi qu’un état d’équilibre de l’esprit et dont le stress , l’inquiétude et le trouble sont absents . Ce qui marque bien ici le fait que le bonheur soit propre à chacun car nous ne vivons pas les mêmes expériences et les mêmes moments qui font de nous des personnes uniques .

Ainsi , lorsque des sondages sont réalisés dans les rues pour demander aux citoyens leur propre définition du bonheur , les réponses varient et ne se ressemblent pas .

La personne qui est très proche de sa famille dira qu’elle trouve son bonheur à travers les siens , d’autres diront que leur bonheur , c’est de savoir que ses enfants et ses proches vont bien . Ainsi , le bonheur est un état de non désir . Nous arrivons à être heureux lorsque nous laissons de coté nos désirs et que nous nous contentons de ce qu’il y a autour de nous .

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