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Synthèse Judith Butler

Synthèse : Synthèse Judith Butler. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2022  •  Synthèse  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  353 Vues

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Présentation orale : 

QUI EST JUDITH BUTLER ?

Nom-Prénom : 

Judith Butler

Date de naissance et de décès : 

24 février 1956 - …

Lieu de naissance : 

Cleveland (Ohio)

Origine familiale : 

Famille juive pratiquante-Education religieuse = JUIVE ANTI-SIONISTE

Enfance :

Insolente et indisciplinée, elle quitte l’école et est scolarisée chez un rabbin (= chef religieux et guide spirituel de la communauté juive). Ce dernier devient son premier interlocuteur philosophique ce qui lui permet d’échanger ses idées et points de vue. Cependant, durant son adolescence, elle est envoyée chez un psychiatre pour « soigner » son homosexualité. Cette étape de sa vie l’a poussée à défendre le féminisme.  

Etudes :

1978 = 1 an à l’Université de Heidelberg (Programme Fulbright : système de bourses d’études sélectif fondé sur le mérite)

1984 = Obtention de son diplôme Ph.D (3e cycle universitaire : Doctorat) en philosophie à l’Université de Yale. Quelques temps après, sa thèse est éditée et intitulée « Sujets du désir : Réflexions hégéliennes au 20 siècle en France »

Métiers :

1993 = elle a enseigné à l’Université privée Wesleyenne, à l’Université Georges Washington et à l’Université Johns-Hopkins puis a été nommée professeur de littérature comparée et de rhétorique à l’Université de Berkeley (Californie) / titulaire de la chaire Maxine Elliott (poste de professeur titulaire de l’enseignement supérieur). C’est aussi une philosophe à part entière du féminisme.

Contexte historique :

Elle s’identifie au mouvement du féminisme et s’implique par sa thèse sur le genre et le sexe

Implications politiques :

Ouverture du féminisme vers la Théorie Queer et les Gender Studies par la remise en cause du fondement des règles importantes du féminisme :

Prise de notes du documentaire :

Thèse = politique des normes qui ne soit pas fondée sur une identité stable, qui ne présuppose pas une identité

Œuvre = elle nous fournit des outils pour réfléchir sur ces normes qui définissent l’être humain au lieu de l’aider à trouver sa vraie place dans l’univers. Ainsi, l’identité d’une personne ne se limite pas à une chose mais prétend à faire partie de plusieurs domaines : nationalité, origine, travail, genre, sexe, statut. De ce fait, on a le choix de faire ce que bon nous chante sans avoir à rester confiner dans les idéologies de chaque groupe.

Personne = elle était intelligente au vu de tous mais se sentait stratège en elle. Elle arrivait à avoir ce qu’elle voulait et n’aimait pas l’autorité. Après sa sixième convocation, elle est exclue de l’école et doit se soustraire à des cours particuliers avec le rabbin ce qui ne lui déplaît point. En effet, les cours d’hébreu qu’elle séchait avait pour but de pouvoir aller écouter les sermons du rabbin Daniel Silver. Ce dernier avait écrit un livre sur Moïse. De plus, durant cette éducation, les questions que Judith posées étaient pertinentes : l’ex-communion de Spinoza de la synagogue, la philosophie idéaliste allemande liée à la montée du nazisme, la théorie existentielle…

Sujet : l’appartenance à un genre donné donne l’impression qu’il y a une sexualité donnée.  La question du genre se révèle être une problématique, une inquiétude. En effet, elle décrit le fait qu’on joue un rôle à se définir comme tel mais cela ne s’arrête à se ranger du côté féminin ou masculin : c’est donc une jouissance à court terme. Il y a aussi une certaine note d’angoisse et de peur. Ainsi, on a peur de perdre sa place, d’être rejeté, de perdre son identité mais il ne faut pas rester focalisé sur cela. Tout est possible, tout peut arriver il faut seulement s’y préparer.

Histoire = Judith a grandi parmi la famille de sa mère dans laquelle tous s’étaient assimiler à la vie américaine. D’origine juive, sa famille souhaitait donc s’intégrer au quotidien américain en adoptant certaines normes tels que le style, les habitudes… Butler, elle, s’interrogeait sur la question du genre vers les années 70. Ce qu’elle voyait n’était donc que pure exagération du concept du genre. Ainsi, sa famille ne trouvait pas sa juste place entre s’adapter à la vie hollywoodienne ou s’assimiler en tant que juif entièrement. D’où la naissance de sa théorie sur « Le Trouble du genre ». Elle explique par la suite que les féministes se disaient être des victimes alors qu’elle devrait utiliser cette vulnérabilité comme déclencheur pour agir et non pour se laisser dominer.

Origine de l’œuvre : l’origine de la naissance de son ouvrage le plus connu est basé sur une conférence sur la théorie féministe. En effet, c’était la 1ere fois qu’elle allait s’adresser à un public féminin et universitaire. Intéressée par les débats féministes mais ne sachant pas quoi dire à cette conférence, Judith prend appui sur une citation très connu tiré de « Le Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir : On ne naît pas femme, on le devient. Par cela, elle finit par se demander si il y avait un but à devenir femme ou si être femme revenait à le rester définitivement, si ce « devenir » prenait fin ou s’il n’y en avait pas. Elle conclut donc que cela peut s’appliquer au genre en général autant aux femmes qu’aux hommes. Ainsi, on peut naître en tant que tel mais devenir quelqu’un d’autre par la suite, il n’y a aucune obligation à rester quelqu’un qu’on n’est pas et donc on a le droit de s’estimer pour ce que l’on est réellement. C’est donc l’argument central de l’œuvre. Judith Butler insiste donc sur le fait

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