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L'être humain, liberté et déterminisme

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Par   •  12 Avril 2017  •  Dissertation  •  559 Mots (3 Pages)  •  2 119 Vues

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Naoki Emond

Philosophie – L’être humain

Liberté et déterminisme

Depuis le début de notre existence, l’homme se questionne sur une panoplie de phénomène, dans le but d’avoir une meilleure compréhension de notre monde. Par contre, l’homme se questionne encore sur lui-même et sur son existence. Il n’y a pas de consensus philosophique sur l’existence et l’essence de l’être humain, ceci nous amène donc à nous poser la question : sommes-nous libres ou déterminés ? Nous allons répondre à la question en étudiant les perspectives philosophiques de Jean-Paul Sartre ainsi qu’Henry Laborit. Nous allons ensuite les comparés et prendre position.

Selon Sartre, l’homme est libre et non déterminé. Pour le philosophe, « l’homme est condamné à être libre », c’est la base de sa philosophie existentialiste. Il va affirmer que « l’existence précède l’essence », se qui veux dire que nous sommes d’abord, et nous nous définissons par la suite, avec chacune de nos actions et décisions. Par exemple : si l’ont conçois un objet, l’essence précède l’existence, nous avons imaginé ces fonctions, sa structure, puis nous l’avons créé à l’aide de la nature. Dans le cas de l’humain c’est l’opposé, nous existons d’abord, et nous nous définissons par la suite. À sa naissance, l’homme n’est rien, il n’est défini par aucun Dieu, sinon l’être humain serait déterminer et donc il perd sa liberté. Il n’y a donc pas d’essence humaine antérieur à notre existence, l’homme modifie cette essence tout au long de son parcours et est donc entièrement responsable de son futur. Prenons l’exemple d’une falaise, si nous sommes devant, nous allons éprouver une peur de glisser ou bien de se faire pousser. Par contre, un autre sentiment nous envahie, l’angoisse, et cette angoisse nous provient du fait que si ont veux sauter, on peut. Ceci prouve notre liberté car : « c’est dans l’angoisse que l’homme prend conscience de sa liberté », le libre choix de pouvoir sauté en bas de la falaise angoisse l’homme.

Pour Henry Laborit, l’homme n’est pas libre, il est déterminé. Selon le philosophe, l’idée de liberté est illusoire parce qu’elle repose sur l’ignorance des causes qui nous déterminent à agir. L’être humain serait donc entièrement déterminé par son milieu et sa biologie. Il affirme donc que toutes les actions humaines sont explicables par des causes observables. Se qui veux donc dire que même lorsque l’homme utilise son imagination créatrice pour faire un choix, il n’est tout de même pas libre. Car son imagination ne peut que fonctionner grâce au monde matériel mémorisé auparavant, il n’a pas choisi le matériel de son milieu, il lui est imposé. Donc, même lorsque nous avons recours à notre imagination, inconsciemment nous avons recours au monde qui nous est imposé et ceci nous empêche donc d’affirmer que la maîtrise des connaissances est synonyme de liberté. L’être humain a quatre comportement fondamentaux qui le détermine : la consommation (boire, manger, etc.), la recherche de la récompense, l’évitement de la punition (fuite et lutte) et l’inhibition. Nous sommes donc déterminés par certains faits et ce sont ceux-ci qui nous façonnent. Par exemple, les différentes cultures de différents pays façonnent les gens, et ceux-ci vont donc agir en fonction de se qu’ils ont appris dans leur culture et pays. Un Chinois ne va donc peut-être pas agir de la même façon qu’un Canadien. Si les humains étaient totalement libres, leur pays d’origine n’influencerait pas leur choix.

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