La liberté de l’être humain

1-Pour commencer, nous identifierons une des ressemblances entre deux philosophies sur la question de la liberté de l’être humain, faites par Marx et Sartre. La première ressemblance est que les deux penseurs affirment que les êtres se définissent par leurs actions, lorsqu’ils sont libres. En fait, Marx mentionne que l’homme se défini par son travail et cette affirmation nous démontre que l’homme se définie par ces actions, puisque c’est par le travail que l’homme exprime ses capacités intellectuelles et physiques. Cependant, pour ce définir par son travail, l’homme se doit d’être libre, car si l’homme n’est pas libre il n’aura pas un travail que le réalise lui-même. Selon ce penseur, l’homme est limiter par l’organisation économique, car c’est cette organisation qui brime la liberté des citoyens. Par exemple, l’homme dans un système de production en série n’aura qu’à faire une tâche précise et répétitive durant son travail, il n’aura donc pas à penser, comme nous le vivons présentement avec le système capitalisme. Pour renverser ce système il faudrait que collectivement les citoyens renversent la classe dominante pour mettre en place un mode de production communiste pour que les citoyens ne soient plus déterminés. Pour Sartre, l’homme se définie par ses choix, donc par ses actions. Sartre affirme que l’homme est condamné à être libre alors, il se défini toujours par ses actions. Bref, les deux philosophes sont en accord sur le fait que l’homme, lorsqu’il est libre, défini son essence par ces actes, seul les contraintes à la liberté diffère.

La première différence entre Marx est Sartre est la conception qu’ils ont de la liberté. Selon Marx, les idées dépendent de notre réalité et nos choix sont libres, mais influencés. C’est par le travail que l’être humain devrait pouvoir exprimer librement ses capacités intellectuelles et physiques, et ainsi se réaliser lui-même. Par ailleurs, c’est en travaillant avec d’autres hommes dans une communauté où les rapports sociaux de production sont harmonieux et égalitaires que l’être humain peut réaliser sa liberté. «Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être, c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience». Ainsi, la liberté marxienne ne prône pas le pouvoir du choix individuel, mais d’une liberté basée sur l’émancipation d’une société.

La deuxième différence est que Marx affirme que l’homme est déterminé par ses rapports sociaux alors que Sartre mentionne que l’homme est toujours libre. Pour Marx,

les idées dépendent de notre réalité et nos choix sont libres, mais influencés.

Marx affirme que l’être humain est déterminant par son époque où il vit et que ses idées dépendent du contexte de son temps. Il mentionne également que la superstructure (idée) dépend de l’infrastructure (réalité)

Nous pouvons constater premièrement que selon Jean-Paul Sartre on ne choisit pas sa situation, mais on choisit ce qu’on en fait. La liberté sartrienne est liée à la conscience que choisit d’être celui ou cela au-delà de tout déterminisme. Cette

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