Tocqueville philosophie

PHILOSOPHIE

Sahli

Doria

1. Distinguez les caractéristiques de l’historien des siècles aristocratiques et de l’historien des siècles démocratiques.

L’historien des siècles aristocratiques, ne voit dans le cours de l’Histoire qu’un enchainement nécessaires, c’est à dire des événements inévitables qui ne peuvent pas être autrement qu’ils sont. L’historien fait dépendre l’Histoire d’un homme ou d’un groupe d’hommes, les influences particulières expliquent plus de choses dans les siècles démocratiques. Il se concentre sur chaque hommes, et ne regarde la situation comme un tout ou un tableau mais plutôt comme des pièces de différents puzzles. En observant chaque homme dans son entièreté, ils remarquent l’influence, minime ou non, qu’un homme peut avoir sur un autre homme; c’est donc pour cela qu’ils estiment que l’action singulière d’un seul homme peut être l’explication d’un mouvement de foule. Quant à lui, l’historien des siècles démocratiques estime qu’un individu à lui seul ne peut avoir d’influence sur le sort d’un groupe. Selon les eux, les faits généraux expliquent une majeure partie des situations au cours de leur siècles, en démocratie on pense en groupe, on s’instruit en groupe, généralement même si elle n’est pas forcément identique chez chaque individu, la manière de penser de chaque individu aura un seul et même fil conducteur.

2) Quelles sont les faiblesses de l’une et l’autre ?

Selon Tocqueville, la faiblesse de l’Histoire dans la démocratie est le non suivi de la rigueur et du protocole. En effet, il affirme que si on étudie chaque individu avec ses pensées, ses envies, ses opinions, cela devient très complexe et plus difficile à réaliser sous une démocratie, soit où chacun est censé être égal à l’autre. De ce fait, cette méthode d’analyse de chaque individu devient bien trop complexe, l’historien se perd, et au lieu d’analyser les influences individuelles, il les nie et se focalise sur les événements historiques procédant des causes générales d’ordre géographiques, physiologiques, ou culturelles. La faiblesse de l’analyse aristocratique est qu’elle ne prend pas de recul, n’observe pas le tableau en entier. Parfois pour mieux comprendre une situation, une opinion, un fait, il faut avoir pris du recul sur la situation, mettre de côté chaque détail et afin d’en comprendre le sens grâce au message principal qui est renvoyé.

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