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George Orwell / 1984

Dissertation : George Orwell / 1984. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2022  •  Dissertation  •  990 Mots (4 Pages)  •  1 570 Vues

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Devoir de HLP: 1984 , George Orwell

Commentaire de texte

Le totalitarisme est un type de système politique dans lequel existe un parti unique, n'admettant aucune opposition organisée. c’est un système qui restreint l'opposition individuelle à l'État. Il exerce ainsi un degré extrêmement élevé de contrôle sur la vie publique et privée. George Orwell est un auteur britannique qui a vu à l'œuvre deux dictatures, celles d' Hitler et de Staline plus précisément, et qui s’en inspire dans plusieurs de ses romans. Les deux dictatures sont pour lui comparables, et il les dénonce dans son roman 1984, écrit en 1948, et publié en 1949. La société qu'il décrit est une dictature impitoyable, dominée par "Big Brother", et constitue une critique des sociétés totalitaires. c’est un roman d’anticipation dans lequel l’histoire prend place seulement 30 ans après l'écriture du livre, et qui a pour but d’avertir les lecteurs d’un sombre avenir probable, au travers du pire état totalitaire imaginable. L’extrait que nous allons étudier se situe au début du roman, et décrit une scène où le personnage principal, Winston, est seul dans son appartement. Nous allons nous poser la question suivante: comment ce texte extrait de 1984 définit il un état totalitaire? Pour y répondre nous nous pencherons sur deux notions qui caractérisent un état totalitaire, en premier celle d’une surveillance excessive, et ensuite celle du contrôle, ici sur la pensée et les souvenirs.

Tout d’abord, le plus frappant dans ce texte, c’est la notion de surveillance omniprésente. Dès les premières lignes, l’auteur évoque l'existence d’un télécran. C’est une plaque en métal qui enregistre chacun des agissements et chacun des sons plus élevés qu’un chuchotement qui se produit dans l’appartement de Winston. George Orwell explique que, avec ce télécran “il n’y avait pas moyen de savoir, si, à un moment donné, on était surveillé”. Et pour cause, ce qu’il appelle “ la police de la pensée” est directement relié aux images et aux sons enregistrés, et semble pouvoir, à tout moment, se brancher dessus afin de vérifier les agissements du héros. Cette surveillance est très excessive, l’auteur explique que « Le télécran recevait et transmettait simultanément » et que « Tant que Winston demeurait dans le champ de vision de la plaque de métal, il pouvait être vu aussi bien qu’entendu ». On peut donc supposer que rien n’échappe au parti, « tout son émis était entendu…et tout mouvement était perçu ». La surveillance est omniprésente tant au stade sonore que visuel. Le champ lexical omniprésent de la surveillance appuie aussi cette idée, par exemple avec “surveillé” répété plusieurs fois au début du texte.

Autre élément qui va dans ce sens, le ministère de la vérité. C’est un bâtiment très haut qui domine tous les autres, de par sa taille, sa couleur et son architecture qui se distingue beaucoup parmi les autres bâtiments qui semblent vieux, délabrés, en mauvais état et qui donc le mettent en valeur. Il est à la fois un symbole de surveillance, parce que grâce à sa taille on peut l'apercevoir depuis de longues distances, donc lui aussi peut nous distinguer

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