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Explication de texte Nietzsche

Thèse : Explication de texte Nietzsche. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Thèse  •  705 Mots (3 Pages)  •  875 Vues

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Nous pouvons tout d’abord constater que ce texte de Nietzsche parle de la notion de vérité. L’auteur évoque le contraste entre la vérité et le mensonge et illustre ses propos en détaillant le mode de fonctionnement du menteur. La thèse de ce texte est « l’acquisition de notre énigmatique instinct de vérité ». L’auteur pose au lecteur la question de la vérité dans le langage. Nietzsche affirme qu’un menteur se sert du langage pour crédibiliser des propos. L’interlocuteur du menteur n’a donc même plus peur de se faire tromper, mais plus que cette tromperie leur nuise. On peut donc se demander si il ne faut pas restreindre le langage pour éviter aux menteurs de tromper les personnes pour éviter de nuire à autrui. Tout d’abord, nous allons nous concentrer sur la notion de vérité, et enfin nous allons voir le lien entre la notion de vérité et la notion de langage.

Tout, d’abord, Nietzsche commence par prendre l’exemple d’un individu faisant face à d’autres individus, mais dans une confrontation intellectuelle. Il affirme que l’homme n’utilisera son intellect dans ce genre de situation seulement pour mieux cacher une origine considérée comme honteuse, pour « se déguiser » et cacher la vérité, c’est pourquoi le terme de « travestissement » est utilisé. Cependant, l’homme ne peut pas vivre en paix avec lui-même et avec les autres hommes s’ il passe son temps à cacher la vérité. Il doit donc admettre la vérité pour faire cesser le bellum omnium contra omnes, autrement dit « la guerre de tous contre tous ». Réussir à accomplir cette tache serait donc une étape avant de pouvoir assumer la vérité instinctivement. La vérité est donc une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue, ultime. Ici, nous pouvons faire un lien entre la notion de vérité et la notion de langage.

L’exemple qui montre comment un menteur fait pour tromper ses interlocuteurs entre dans la perspective plus vaste du langage comme convention collective implicite et de l’instinct de vérité qu’il véhicule illusoirement. C’est grace à cela que nous pouvons faire la différence entre vérité et mensonge. Le mensonge est donc essentiellement intention de tromper, c'est-à-dire de dissimuler sa pensée. On considère parfois en philosophie que la parole, et plus généralement le langage, ont pour fonction d'exprimer la pensée. Le menteur ne respecte donc les règles du langages qui consistent à dévoiler la vérité, au contraire, il trompe ses interlocuteurs en disant le contraire de ce qu’il en est en réalité, comme le menteur qui se dit riche alors qu’il est pauvre. Puisque le menteurs persisite à ne pas vouloir dire la vérité, il ne pourra pas mettre fin au bellum omnium contra omnes et sera donc exclu de la société puisqu’il sera en guerre contre tous, il n’atteindra jamais la paix. Benjamin Constant confirme cette hypothèse lorsqu’il affirme que « nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui ». L’homme ne craint plus d’être trompé, puisque de toute façon il rencontrera toute sa vie des menteurs qui vont le tromper. Il craint plus les conséquences de ces tomperies sur sa vie. L’homme a donc une position assez égoiste concernant la vérité et le mensonge puisqu’en voulant savoir que la vérité, il ne veut

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