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Commentaire de texte : Nietzsche, le gai savoir

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Par   •  7 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  1 484 Mots (6 Pages)  •  3 771 Vues

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Explication de texte : Nietzsche, le gai savoir

Dans notre société actuelle, l’argent, le patrimoine, sont des éléments essentiels pour fonder le prestige d’une personne. C’est alors qu’il est possible de juger une personne à travers sa force de travaille et même la quantité fournie.

Dans le texte extrait du Le gai savoir de Nietzsche, on trouve une réflexion sur la place du travail dans la société à travers les époques. Tout en se demande quelle place occupe le travail pour les individus ; puisque les individus travaillent pour récolter de l’argent, et ne s’accordent pas beaucoup de « temps libres ». Alors on peut se dire que les habitudes des individus se forment autour du travail, que c’est en quelque sort lui qui « dicte » les manières de vivre. Il arrive même qu’on se trouve « gêné » de ne pas travailler et donc d’avoir mauvaise conscience de s’abandonner à des loisirs.

Pour cela Nietzsche passe par plusieurs études sur la perception du travail, on peut donc séparer cet extrait en trois parties.

Tout d’abord, de la ligne 1 à 9/10, Nietzsche critique la trop grande place du travail dans notre société actuelle.

Ensuite, de la ligne 9 à 10, Nietzsche fait voir que le travail amène à l’épuisement et à l’abandon de la vie contemplative.

Et pour finir, de la ligne 10 à la fin, Nietzsche compare notre société à celle d’une époque antérieure où le travail était à lui seul mauvaise conscience.

Pour commencer, Nietzsche examine notre société actuelle, où le travail se trouve au cœur du système.

Lorsque que Nietzche parle de la « frénésie du travail », c’est pour évoquer l’idée que la société nous dicte de produite d’avantage dans le but de gagner plus, alors les individus s’acharnent au travail. Il rajoute aussi que cet acharnement « va jusqu'à l’essoufflement », c'est-à-dire qu’il faut toujours aller plus haut quitte à en laisser « quelques plumes », c’est en quelque sort le travail ou la mort.

Pour lui cette frénésie est un défaut puisqu’il dit « le véritable vice du nouveau monde », tout comme il parle de « contagion », le nouveau monde dont il parle c’est le système capitaliste, tous le monde y succombe, même la Chine qui est un pays communiste a des pratiques capitalistes, on recherche la rentabilité. C’est un vice puisque cela change les esprits, ça ne laisse plus de place à la liberté, aux loisirs, c’est aussi un moyen de « barbariser la vieille Europe ».

Nietzsche exprime le fait « qu’on a maintenant honte du repos », alors que part le passé, des milliers de personne se sont battus parce que la charge de travail était trop forte, c’est comme si on était en plein retour en arrière et que toutes les avancés sociales n’avaient aucunes valeurs.

L’utilisation de l’expression « on réfléchit montre en main, comme on dîne, les yeux fixés sur le courrier de la Bourse » permet d’illustrer que quoi qu’on fasse nos pensées se rapportent au travail, car le temps c’est de l’argent ; alors ne pas se tuer à la tache, serai perdre de l’argent ?

« On réfléchit comme quelqu’un qui craindrait sans cesse de rater quelque chose », cette phrase est surement destinée aux individus qui travaillent dans le secteur de la bourse, puisque quand ils n’ont pas les yeux penchés sur les chiffres boursiers, il est vrai qu’ils peuvent rater une occasion. Mais cette crainte ne doit pas « empoissonnée » leur vie, sinon ils courent à la perte de leur propre personne. Alors il est plus simple de « faire n’importe quoi plutôt que de ne rien faire », mais ce n’est pas une solution car comme on le dit si souvent « c’est en faisant n’importe quoi, qu’on devient n’importe qui ». De plus cette façon de faire « est une corde propre à étrangler tout goût supérieur », c'est-à-dire qu’à tout le temps travailler sans réel but, on a plus par la suite le goût de faire des choses qui nous semble intéressantes.

Ensuite, dans la deuxième partie de l’extrait, dès le début Nietzsche exprime qu’on « n’a plus ni le temps, ni la force pour les cérémonies, pour la courtoisie avec des détours […], pour tout loisir », et cela à cause de cette frénésie du travail, de cet acharnement au travail, qui ne laisse plus de place à la vie contemplative. Cette vie où on peut laisser aller toutes nos pensées, nos envies et sortir voir du paysages. Cette vie n’est plus possible, on a même honte de se laisser aller, au lieu de travailler. Au départ on travail avec

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