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Commentaire philosophique du texte de Max Weber

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Par   •  3 Mai 2022  •  Commentaire de texte  •  2 653 Mots (11 Pages)  •  906 Vues

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Marconnet Léa                                                                                 PPPE

Devoir n°8

Choix A: le commentaire philosophique du texte de Max Weber

        

        L’œuvre étudié est un extrait de la seconde partie « Le métier et la vocation d’homme politique » du texte de Max Weber intitulé « Le savant et le politique ». L’œuvre date de 1919. Le thème de cet extrait est la politique de l’homme. Cet extrait a une thèse où Weber distingue une éthique de conviction, qui ne se préoccupe que du principe moral présidant à l’action sans se soucier du résultat, et l’éthique de responsabilité, selon laquelle seule compte le résultat. Il va essayer dans son texte de nous montrer la différence entre ces deux éthique et comment il les définit. Pour cela nous nous organiserons en trois parties. Tout d’abord nous parlerons de l’homme politique, de l’éthique de façon générale et du devoir de vérité. Et enfin, la distinction entre l’éthique de responsabilité et l’éthique de conviction.

        L’auteur Max Weber va tout d’abord se demander où est le problème des relations véritables entre éthique et politique. Qu’est ce qui ne va pas dans cette relation sincère entre une science morale et une active directive autonome? Il ne voit pas où est le problème de cette relation. Il s’interroge encore une autre fois mais cette fois en disant que l’éthique et la politique sont deux « sphères » et qu’avant on disant qu’il n’y avait aucun rapport entre ces deux mondes. Max Weber s’interroge à nouveau sur le faite qu’il y aurait une chose simple à faire. Il faudrait avoir une seule et même éthique capable de satisfaire à la fois la politique mais tout autre domaine aussi. Max Weber nous apprend qu’il cru auparavant y avoir une opposition entre politique et éthique. Et que les personnes disaient soit tu es dans le domaine de l’éthique soit tu es dans le domaine de la  politique. Il fallait choisir, il fallait faire un choix. On ne pouvait pas être dans les deux en même temps. Soit on était plus du côté de la morale soit plus du côté de la politique. Cela implique qu’il y avait sûrement deux « catégories »: les moraux et les politiques. On sait que l’éthique c’est quelque chose de propre à soi-même mais Weber se demande tout de même si il n’existerait pas, dans le monde, une éthique commune à toutes et à tous qui leur imposerait des conceptions morales. Cette éthique peut imposer différentes conceptions morales. Par exemple comme le dit très bien Weber, les relations sexuelles, commerciales, privés, publiques,…À ce moment là, Weber certes se demande si l’éthique peut imposer des conceptions morales mais cela signifie implicitement que l’éthique serait comme la politique, elle imposerait des choses aux mondes. On a ici un sous-entendu de Max Weber. Avec cette phrase implicite de la part de l’auteur, il expose ensuite une question en disant « Peut-on vraiment croire que les exigences de l’éthique puissent rester indifférentes au fait que toute politique utilise comme moyen spécifique la force derrière laquelle se profile la violence? » Max Weber n’y croit pas du tout. Il se dit mais comment ces exigences peuvent fermer les yeux sur le fait que la politique utilise la force mais sous entendu qu’il a recourt à la violence. Comment on peut autoriser ça? C’est comme si un homme politique se dit morale mais qu’il proclame la violence. Non, tu peux pas être une personne qui se dit morale mais qui utilise la violence. Ce n’est pas compatible. L’auteur du texte met dans son texte des petits extrait d’Evangile selon Matthieu. Il déclare à ce moment-là, que l’être humain paie souvent par sa mort la violence qu’il a exercé. Celui qui est acteur de la violence sera victime de cette même violence. Cet être humain récolte ce qu’il a semé. En rapport avec la politique et l’éthique, la personne qui utilisera la politique utilise la force donc la violence mais plus tard la roue tournera et cette violence lui retombera dessus. Il subira cette même violence qu’il aura fait subir aux autres. En plus de cette violence, il y a une opposition entre les deux adversaires où chacun s’efforce à faire triompher sa cause. C’est ce que l’on appelle la lutte et elle se trouve de partout tant au niveau de la politique que de l’éthique. Toute personne va défendre sa cause et ce qui est normal. Une personne politique va défendre son parti politique et une personne moral va défendre ses idées moraux. A ce moment-là, Max Weber parle du Sermon sur la Montagne traite d’un discours de Jesus Christ adressé à ses disciples. Ce discours est alors rapporté dans l’Evangile par Matthieu dans les chapitres 5,6 et 7. Ce sermon est typique d’une conduite l’or ale ou la liberté puisse se concrétiser en obéissance, et l’obéissance respire comme une liberté. Parce que celui-ci n’obéit rien de la loi. Selon Max Weber, le Sermon sur la Montagne est une chose très importante et sérieuse, qu’il ne faut pas prendre à la légère. Ce n’est pas quelque chose d’inutile ou autre. C’est vraiment une chose importante. Weber exprime le fait que la causalité en science correspond à l’éthique. Il compare l’éthique à l’utilisation d’un fiacre. Mais qu’est ce qu’un fiacre? C’est une voiture a cheval louée à la course ou à l’heure. Donc c’est un moyen de locomotion que l’on choisit de prendre quand on le souhaite. L’auteur insinue qu’avec l’éthique on ne peut pas l’utiliser comme-ci on utilisait un fiacre. On ne peut pas pour une action être du côté de l’éthique puis pour une autre action décider de changer, ce n’est pas un fiacre. On ne peut pas faire ça. Weber dit qu’on peut, à une condition, voir l’éthique de l’Évangile comme une morale lorsqu’on n’y voit qu’un « recueil de trivialités ». C’est-à-dire que l’on peut traiter l’éthique comme une morale du « « tout au rien » » quand on étudie un ouvrage réunissant des caractères grossiers et vulgaires. Il dit que l’on peut voir ça comme un fiacre si on y voit que des caractères vulgaires et grossiers or dans l’ouvrage de l’Évangile on n’y retrouve en n’aucune cas des caractères vulgaires ou autres donc cela nous permet de confirmer que ce n’est pas un fiacre et que c’est une morale de tout. Illustrons ça par l’exemple de l’auteur qui traite d’un autre passage de l’Évangile de Matthieu celui de la parabole du jeune homme riche. « Et il s’en alla le cœur triste, car il possédait beaucoup de biens. » Cette phrase signifie que le jeune homme ne voit pas que la vie est une richesse dans la mesure où elle se partage. A force de vouloir gagner sa vie, il en oublie la vie. En réalité, ce n’est pas jeune homme riche mais c’est un pauvre possédé par ses possessions avec beaucoup de signes extérieurs de richesses, mais sans vraie richesse intérieure... Cela montre que l’Évangile ne dépend d’aucune condition et n’est pas ambigüe. Ce commandement ne changera jamais, il est unique. On peut tout donner sans exception. Sur ce commandement là, l’homme dit de « politique » a une vision différente de celui de l’homme dit de « l’éthique ». En effet, le premier dira que ce commandement est irrationnel, absurde, d’une exigence social irréalisable. Ils disent que si ces règles de conduite ne s’applique pas à toutes les personnes alors ce commandement n’est pas bon. Selon eux, une règle doit s’appliquer à tous. Ces hommes politiques décident en leur pouvoir de proposer une règle universel. Ils veulent une réglementation pour tout le monde. L’homme politique se préoccupe du monde, il ne veut pas de différenciation. Donc à ce niveau là, on voit que le commandement du point de vue de l’éthique est différente de celui de la politique. L’éthique en aucun cas se soucie des cas généraux. C’est ce qui fait la différence des deux groupes. Weber fait une autre référence de l’Évangile en citant : « Présente l’autre joue ! » Cela fait référence à une dispute et que l’on donne immédiatement sa joue pour se faire battre, cela montre une personne sans dignité, sans respect pour lui même. L’homme politique le voit donc comme ça mais les saints voient ça autrement, ils voient ça comme quelque chose de respectueux. Donc Max Weber dit que pour l’éthique il faut être un saint et cela donne tout un sens. Quelqu’un de saint c’est une personne avec des sens et de la dignité. Cependant, l’auteur rajoute si on est dans le cas contraire c’est-à-dire que l’on n’est pas un saint alors l’éthique n’est pas une évidence pour nous. L’éthique nous viendra après alors que pour les saints c’est plus rapide. Donc il peut dire que l’éthique a une sorte de sentiment de la totalité, une éthique de l’amour générale. Il fait référence à des éthiques de la générosité que l’on pourrait entendre et comprendre comme une sorte d’humanisme. L’éthique fait donc preuve de générosité et de compassion alors que la politique lui fait preuve de tout le contraire c’est-à-dire qu’il déclare qu’il faut préconiser la violence.

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