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Aristote les Politiques I,2

Commentaire de texte : Aristote les Politiques I,2. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  29 Octobre 2015  •  Commentaire de texte  •  887 Mots (4 Pages)  •  9 341 Vues

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Aristote , Les politiques, livre I, chap 2

I- LA GENESE DE LA SOCIETE

A- Une définition

• Aristote débute en donnant une définition de la société. D’abord il y a la formation de villages, puis de communautés enfin ces communautés arrivent à vivre en autarcie c’est à dire qu’elles sont capable de vivre sans aide extérieure. A ce stade les communautés forment une cité. (lignes 1 à 3). Il crée un premier ordre d'organisation : les communautés sont antérieures à la cité qui elles même sont antérieures au village.

• Une cité est naturelle car elle s’est formée seule selon la nature « toute cité est naturelle ». (ligne 4 et 5) Ordre d'échelle naturelle.

B- Le but de la cité

• La cité « est leur fin » (lg 6) pour Aristote cela signifie que l’aboutissement de la cité a pour but d’exister et de permettre de mener une vie heureuse. Recherche du bonheur.

C’est l’accomplissement de la finalité proprement humaine de l’existence de l’homme. Le but de l’Etat est le bonheur de la vie.

• Toutes ses institutions ont pour fin le bonheur en créant des liens entre les familles et les communautés afin de vivre heureusement indépendamment et parfaitement.

II- L’HOMME EST DONC UN ANIMAL POLITIQUE

Aristote a démontré que la cité « fait partie des choses naturelle »(lg 9) et poursuit son argumentation en en déduisant que « l’homme est donc un animal politique »(lg 10) par nature c'est-à-dire qu’il est par nature un homme qui vit en cité et qu’il y est destiné .

A- L’homme tend par nature à vivre en société

• En effet, Aristote pose comme une vérité, comme une évidence avec l’expression « il est manifeste à partir de cela » (lg9) que l’homme est un être incomplet lorsqu’il est en dehors de la société puisqu’il ne peut lus accomplir sa nature profonde c'est-à-dire trouver le bonheur que lui procure la cité.

• C’est pourquoi « hors de la cité » l’homme est « sans lignage, sans loi et sans foyer » (lg13) (référence à Homère)

Il se retrouve isolé de ses semblables comme « un pion isolé au jeu de trictrac » (lg15)

Comparaison entre l’homme et un pion.

• Il est donc normal selon Aristote « naturellement bien sur» que l’homme isolé devienne « un être dégradé ou un surhumain » (lg 12)

Ce n’est donc plus un être humain. Aristote reprend cette même idée à la fin du texte.

B- L’homme est le seul animal doté de la parole

• Aristote compare l’homme à l’abeille et aux animaux grégaires c'est-à-dire ceux qui vivent en troupeau et affirme que « plus que n’importe quelle abeille et que n’importe quel animal grégaire […] l’homme est un animal politique » (lg 16 et 17).

En effet l’homme « seul parmi les animaux a un langage

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