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Aristote Et Le Politique

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Par   •  17 Août 2014  •  1 369 Mots (6 Pages)  •  1 609 Vues

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ARISTOTE ET LE POLITIQUE

I) Les concepts aristotéliciens :

Pour pouvoir comprendre ce que développe Aristote dans ces différents ouvrages au niveau politique ; particulièrement dans Ethique à Nicomaque et Les politiques, il faut savoir que pour les Grecs cette notion est beaucoup plus large que nous l’entendons aujourd’hui. En effet, la notion de politique englobe tout ce qui est relatif à la vie de la cité, à la sphère publique. Nous allons poser la base des concepts qui lui servent d’outils d’analyse et qui lui permettront de mener sa réflexion.

A) Les fondement de la vie en société :

Tout d’abord c’est sa vision de l’Homme comme être inachevé qui doit se développer afin d’atteindre son Bien et arriver à la plénitude=il développe une vision anti-individualiste de l’être humain qui ne peut justement être que dans un tout ; il va donc avoir une tendance naturelle à s’associer pour s’achever en tant qu’être de besoin et de manque.

Celui-ci va donc être compris dans une communauté.

Une communauté est un type qui a pour fin un certain bien ; elle est constituée de plusieurs citoyen.

Il va ainsi décrire le processus de constitution de la cité sur un modèle génétique d’extension.

Il part du foyer qui se caractérise par 3 relations :

-relation homme/femme=union naturelle pour la finalité qui est la procréation.

-relation maître/esclave=relation de sauvegarde entre deux être incomplets qui sont naturellement indispensable l’un pour l’autre puisque l’un est naturellement fait pour penser l’autre pour exécuter physiquement la chose.

-relation enfant/parent.

Nous avons ici la typologie des 3 pouvoirs illustrés par ces relations : le pouvoir politique, despotique et royal.

Le village est constitué de plusieurs foyers « communauté première formée de plusieurs familles en vue de relations qui ne soit plus seulement celle de la vie quotidienne ».

=la justice, administration, cérémonies religieuses ; avec une autorité au dessus des foyers qui arbitre les conflits et organise les cultes.

« Une communauté achevée formée de plusieurs villages est la cité dès lors qu’elle a atteint le niveau de l’autarcie pour ainsi dire complète ». La cité atteint ainsi le stade de communauté politique si elle réussit à combler tous les manques des individus qui la composent et si elle permet ainsi leur réalisation dans tout les domaines.

Donc «  la cité a pour fin le souverain bien », elle est l’instance la plus élevée mais elle englobe également le tout; forme hiérarchique et extensive.

L’homme pour atteindre sa plénitude va avoir cette tendance naturelle à vivre dans une cité. Aristote affirme alors que « L’homme est par nature un animal politique ». Pour atteindre son essence, il ne peut s’épanouir que dans une cité qui a les fins les plus élevées. Donc même si la cité n’est pas une organisation originelle, elle demeure naturelle ; à l’image de l’homme qui est un être parlant par nature même si il ne parle pas à sa naissance.

Le but encouru est donc la réalisation du bonheur.

B) Les notions autour de la cité :

Notion de citoyen : Le citoyen est défini comme « celui qui participe à un des pouvoirs de la cité » . Aussi, la cité repose sur des relations de pouvoirs et d’autorité, mais l’autorité politique se distingue des autres autorités en ce qu’elle est une relation entre égaux.

De plus, Aristote ajoute que les conditions d’accés à la citoyenneté diffèrent selon le régime considéré. Mais quelque soit celui-ci: « On est citoyen que si on est au moins investi du pouvoir délibératif et judiciaire » . Il est donc acteur de la vie politique. Les citoyens se définissent ainsi par le pouvoir qu’ils disposent les uns sur les autres. Seuls les hommes peuvent être citoyen.

.

La vertu politique : elle s’apparente à la capacité de commander pour le bien de tous c’est la notion d’intérêt général. La pratique du politique est dissociée de la morale dans le sens où elle n’est plus subordonnée à la philosophie mais est affaire de prudence et d’expérience. Elle ne dépend donc pas d’une connaissance de l’universelle mais plutôt de l’intuition ; la prudence est vertu propre de celui qui pratique la politique alors que la sagesse est nécessaire pour celui qui dirige un monde divin. Ainsi la prudence est celle qui permet l’adaptabilité au monde humain. C’est l’autonomie du politique par rapport à l’éthique alors qu’elles étaient indissociable pour Platon.

II) Approche à la fois analytique mais et normative :

A) La classification des différents régimes :

La définition d’un régime

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