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Un conflit de patrimoine : les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle

Étude de cas : Un conflit de patrimoine : les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2021  •  Étude de cas  •  1 257 Mots (6 Pages)  •  1 133 Vues

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HGGSP : Le patrimoine

Un conflit de patrimoine : les frises du Parthénon depuis le XIXe siècle ;page 256-257

Question de mise en relation des document :

1) En effet depuis déjà plusieurs centaine d'années les frises du Parthénon sont sources de conflit entre l’Angleterre et la Grèce. Mais cela ne vient pas de nul part… Entre 1810 et 1803 Lord Elgin de sont vrai nom Thomas Bruce usa de son statut de diplomate pour accéder au Parthénon et ainsi il s’empara des bas-reliefs. Elgin s’empara de 156 dalles de la "frise des Panathénées” ainsi que 12 statues des frontons et 13 métopes. Considérés comme un véritable chef d'œuvre Grec classique les frises commencent à manquer à leur peuple d’origine qui les considèrent non seulement comme leur patrimoine mais aussi le reflet de leur peuple, leur identité, leur culture. Ainsi le peuple Grec demande à récupérer leurs œuvres mais cela est très loin de plaire au anglais. En effet la querelle entre Londres et Athènes ne fait que s'enflammer de part l’accumulation des demandes du peuple Grecs de récupérer leur patrimoine et les refus successifs du British Museum. Dans ce cas là on peut même parler de guerre diplomatique !

D’un côté les Grecs s'indignent de ce “vol”, Byron par exemple un célèbre poète anglais a écrit un pamphlet contre Elgin dans laquelle la déesse Athéna s’exprime. Il sonne comme un véritable cri de rage, une dénonciation d’un crime commis par celui qu’il qualifie de “spoliateur”. Byron dit “nom autrefois glorieux d’un peuple le premier en puissance et en liberté, descendu aujourd’hui dans l’estime du monde, mais surtout dans la mienne”. Ces propos sont ici marquants et remplis de sens il explique que ce patrimoine a traversé l’histoire, il a été sculpté par Phidias entre 442 et 438, il avait vu la guerre, les incendies puis il a été arraché à sa terre natale. Le peuple Grec pleure aujourd’hui leur richesse d’en temps et ne possède plus qu’un “temple vide et profané”.

D’un autre côté les anglais estiment que la prise n’est non pas un vol mais plus “un acte créatif”. Ils soutiennent que le fait d'entreposer les frises dans le British Museum offre une approche toute neuve à cette œuvre. Tant dis que d’autres personnes pensent que les marbres ont été sculptés pour interagir avec l’environnement les mouvements de la nature et la lumière du soleil ainsi les placer dans un musée ou ils sont constamment éclairés de la même façon les dénature dans une certaine mesure. Mais nous pouvons nous demander pourquoi les anglais refusent obstinément de restituer les frises à leur pays d’origine ? Pour les anglais ces frises sont une richesse inestimable, des visiteurs chaque année viennent observer ce chef d'œuvre. Pour conserver les frises, le British Museum donne plusieurs arguments. Tout d'abord ils sont un musée universel c’est pourquoi ils ont besoin d'œuvres venant du monde entier, que deviendrait-il s' il rendait tout les objet n'étant pas des œuvres anglaise ? Mais ce n’est pas leur seul argument, ils expliquent qu'à Athènes ils n’ont pas de lieu ou de moyen pour conserver la frise dans un lieu sûr et que par conséquent ils ne peuvent pas la rendre par peur de voir ce patrimoine détruit. Les anglais suggèrent donc que lorsque les grecs auront un lieu adapté à l'accueil des frises, elles pourront leur être restituer.

Cependant depuis 2009, la Grèce a ouvert un musée conçu pour recevoir les frises, le musée de l’Acropole. Pourtant le British Museum reste opposé à cette restitution bien que le cadre du nouveau musée soit idéal pour

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