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Présentation du débat le « Troisième lien » 

Étude de cas : Présentation du débat le « Troisième lien » . Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2022  •  Étude de cas  •  572 Mots (3 Pages)  •  203 Vues

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Section 1

Présentation du débat le « Troisième lien » 

Le troisième lien routier est un des projets de loi du parti de la CAQ depuis les élections de 2018. Le 17 mai 2021, le premier ministre ainsi que son ministre du transport présentaient le troisième lien en tant qu’un long tunnel de 8,3 kilomètres et large de 19,4 mètres qui inclut 6 voies de circulation. Le but premier de ce projet est de combattre la congestion routière. L’amplitude du projet se remarque dans le prix, à l’origine, il était estimé à 4 milliards de dollars. Maintenant, une décennie de travaux et 9,45 milliards de dollars depuis avril 2022. Il y a plusieurs enjeux concernant ce projet mais celui au niveau environnemental fait le plus tourner les têtes. En effet, les acteurs politiques défendent des causes comme une augmentation des émissions de gaz à effet de serre par trafic induit, des conséquences sur la qualité de vie, la qualité de l’air et les aménagements favorables à la mobilité durable ainsi que le risque de pertes de terres agricole. Aussi, l’aspect économique est grandement convoité. Plusieurs pensent que ce projet est considéré comme un gaspillage de fonds publics. C’est également un projet injustifié à la lumière de plusieurs acteurs politiques. Les enquêtes de déplacements démontrent que c’est à l’ouest que se concentre le transit, et non à l’est. D’un autre côté, les études montrent que les ponts Pierre-Laporte et de Québec, ne sont pas à capacité nationale. Ce débat est de nature politique car le gouvernement du Québec ainsi que plusieurs d’autres acteurs politique s’impliquent et il touche un enjeu du domaine public, l’environnement qui est également un enjeu primordial de la société de nos jours.

3 acteurs politiques en faveur du projet

Premièrement, François Legault est l’acteur politique principal qui soutient les décisions du gouvernement. Il affirme que des études d’avant-projet sur les structures du tunnel d’un cout de 31 millions de dollars sont en cours et que le projet avance et va se réaliser.[1] Monsieur Legault est convaincu que ces études seront assez convaincantes afin d’avoir l’accord du maire de Québec Bruno Marchand pour entamer le projet.  Aussi, pour justifier                        le projet, il mise grandement sur une croissance démographique importante de la population dans les décennies suivantes. Legault met également de l’avant la congestion routière impliquant la circulation entre la ville de Québec et de Lévis.[2] 

Deuxièmement, Benoît Charette est un acteur politique qui soutient le projet du troisième lien. Pour lui, ce projet va grandement aider à contrer l’étalement urbain, enjeu marquant impliquant le centre-ville et les banlieues de Québec. Monsieur Charrette a dit ceci par rapport à son argument : « Cette fois-ci, en ayant un concept de centre-ville à centre-ville, on va venir limiter de façon importante le potentiel d’excroissance dans la région de la capitale nationale ».[3] Charette croit que le projet va favoriser les déplacements entre les rives du Saint-Laurent en automobile. Sous un autre angle, il pense que la construction de cette infrastructure amène de la pollution comme la construction d’une nouvelle école ou d’un hôpital par exemple[4]. Pour lui, tout projet a un impact environnemental et donc il le perçoit de cette façon.

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