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Zadig carnet de lecture

Analyse sectorielle : Zadig carnet de lecture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 847 Mots (8 Pages)  •  3 012 Vues

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Carnet de Lecture

Zadig

Journal de bord :

Chapitre I à IV :

Les titres des chapitres "Le Chien et Le Cheval" font penser aux titres des fables de La Fontaine.

Zadig possède les qualités d’un héros, il est beau, riche, jeune et intelligent, mais pourtant il apparait presque comme un antihéros, en effet, Zadig ne rencontre pas la gloire et les récompenses qu’il mérite : dans le chapitre 1, il finit malheureux car son amante s’est mariée à un autre homme pendant qu’ils faisait soigner "tomba sans connaissance" , "sa douleur", "au bord du tombeau", "longtemps malade"  , "affliction". Dans le chapitre 2, sa nouvelle amante prévu de lui couper le nez. Dans le chapitre 3, il est condamné pour avoir parlé de ce qu’il a vu, puis on lui rembourse finalement son amende après qu’il se soit justifié, mais alors qu’il a appris de cette expérience, il fut  ensuite condamné pour n’avoir pas dit ce qu’il avait vu.

Dans le début du chapitre 2, Voltaire se moque de la minutie des travaux inutiles de son siècle "Là il ne s’occupait pas à calculer combien de pouces d’eau coulaient en une seconde sous les arches d’un pont ou si il tombait une ligne de cube de pluie dans le mois de la souris plus que dans le mois du mouton."

Dans les deux premiers chapitres, Voltaire souligne l’inconstance des femmes : Dans le chapitre 1, Sémire, l’amante de Zadig, attendait impatiemment la guérison de Zadig mais dès que la situation empira et qu’elle avait perdu patience, elle se maria avec un autre homme et dans le chapitre 2, Azora réconfortait une jeune veuve qui s’était promis de rester auprès du tombeau de son époux jusqu’à que la rivière cesse de couler, mais Azora la surprit un jour en train de détourner le ruisseau. Agora était énervée du comportement de la jeune veuve et s’en plaignit à Zadig. Azora apprit alors la mort de Zadig et en pleura beaucoup et "jura de mourir". Azora semblait vraiment malheureuse, mais pourtant, elle manqua un soir de lui couper le nez.

Chapitre V à VIII :

Dans le chapitre 5 "c’est votre majesté seule  qui mérite la coupe, c’est elle qui a fait l’action la plus inouïe, puisque, étant roi, vous ne vous êtes pas fâché contre votre esclave, lorsqu’il contredisait votre passion", Zadig flatte beaucoup le roi : Voltaire se moque peut être de la soumission du peuple face au roi à travers le comportement de Zadig. Voltaire parle du pouvoir sur un ton satirique : "et ne fit sentir à personne le poids de sa dignité" Il prétend ici qu’une personne ayant du pouvoir comme le 1er ministre, est orgueilleux, même s’il le cache. "Tout le monde fut pour lui, non pas parce qu’il était dans le bon chemin, non pas parce qu’il était raisonnable, non pas parce qu’il était aimable, mais parce qu’il était premier vizir" L’auteur nous fait comprendre que le peuple ne cherche à avoir son propre avis et se met directement du côté de la personne ayant le plus haut statut social et que quelque soit notre niveau de philosophie, face à une personne de haut rang, cela ne sert à rien de débattre. Je trouve que Voltaire fait une approche intéressante de cette idée en utilisant gradation "dans le bon chemin", "raisonnable", "aimable", "premier vizir". Ce passage montre également l’admiration du peuple pour Zadig.

Le chapitre 8 fait quelques fois écho à d’autres chapitres : au début "cette Sémite qui haïssait tant les borgnes, et que cette autre femme qui avait voulut couper le nez à son époux" et à la fin "Deux femmes m’ont indignement trompé". Cet écho renforce l’idée du destin, effectivement Zadig rencontre des femmes qu’il fini par perdre à chaque fois, comme si que c’était son destin.

Je suppose que le chapitre 6 représente l’idéal de la justice pour Voltaire, "quand il jugeait une affaire, ce n’était pas lui qui jugeait, c’était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait ; et quand on manquait de lois, son équité en faisait qu'on aurait prises pour celles de Zoroastre."

Chapitre IX à XIII

Je pense que le chapitre 9 peut être lu comme une parodie des actes chevaleresque que l’ont retrouve dans les romans courtois, en effet, Zadig agit de manière chevaleresque en sauvant une femme battue qui finalement, au lieu de remercier son sauveur, celle ci le blâme d’avoir tuer son mari. "Que voulez vous maintenant de moi, madame ? - Que tu meurs, scélérat" la réponse de l’égyptienne sonne comme une chute, on ne s’attend pas à qu’elle réponde ainsi, en insultant Zadig.

La réplique de la femme "Déchirer ton coeur" fait probablement référence au personnage d’Hermione dans Andromaque de Racine (Acte V, scène 5, vers 1643/1644) ce qui souligne son envie de vengeance.

Voltaire dénonce le fanatisme religieux qui aveugle les gens et  conduit à la mort sans aucune raison, effectivement : "coutume affreuse" "horrible coutume" le narrateur porte un jugement de valeur sur la coutume, puis une opposition ironique entre la barbarie de la coutume et le thème festif ce qui accentue la cruauté de la coutume "fete solennel" "au son des tambours et trompettes", de plus "la tribu dans laquelle il y avait eu le plus de femmes brûlées était la plus considéré" souligne absurdité de la coutume.

La narration accentue de plus en plus les effets de surprise ce qui pourrait symboliser les aléas de la fortune : Zadig devient esclave mais son maître le traite bien et devient son conseiller, il sauve les jeunes veuves arabes en inventant une nouvelle loi, règle des conflits mais on lui annonce qu’il sera brûlé au bucher.

Le chapitre 12 est centré sur un débat, Voltaire ne se soucie ni du problème des langues, ni de la vraisemblance géographique. Le chapitre est vite animé d’une violente dispute, on retrouve des mots du champ lexical de la violence "se courrouçant", "s’écria", "s’exclama", "en jurant", les convives se montrent agressifs "voila un plaisant animal, "vous êtes de grands ignorants" et il y a une ponctuation très marquée. Le comportement de Zadig contraste avec celui des convives, il se montre calme, "mes amis" et apparait comme un héros "tout le monde l’embrassa".

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