Carnet lecture : La mort du roi Tsongor

Carnet de lecteur : La mort du roi Tsongor

1)         La mort du roi Tsongor est un livre que j’ai beaucoup aimé, l’histoire de manière générale est assez simple, cependant la manière d’écrire de l’auteur est une des choses que j’ai le plus aimé. Les 3 histoires qui sont dans le livre sont assez intéressantes, notamment l’histoire de Souba, qui devait construire les 7 tombeaux à travers le continent. Cela va mettre en évidence le temps qui s’écoule à travers l’histoire, que l’on remarque notamment chez lui. Ajouter à cela, le style de l’écriture est assez fluide, il n’y avait pas de superflu, et les choses s’enchaînait bien, sans que l’on se perde dans les 3 histoires différentes. La thématique était donc pour moi le temps, un thème que je trouve très intéressant car il y a beaucoup de petit détails qui montre comment il s’écoule : le siège à Massaba, la mule de Souba qui devient aveugle, les mèches de cheveux qui deviennent blanche, les références physique comme la barbe, les cheveux, les rides … Tous ces détails nous montre que le temps s’écoule à vu d’œil dans le livre, et j’ai beaucoup apprécié cet aspect de l’œuvre.

        En plus de cela, j’ai pu observer dans le livre que chaque personnage était un des aspects de l’Homme, par exemple, nous pouvons remarquer que Souba est une représentation de la sagesse, il est le plus jeune de sa famille, mais qui va comprendre rapidement le devoirs qui lui est donné, Katabolonga quant à lui, est la représentation de la loyauté, tout au long de l’histoire, voir même à partir de son pacte avec le roi Tsongor, il restera fidèle jusqu’à sa mort, il sera le porteur du « tabouret d’or », lui qui a pourtant perdu sa famille par le roi. Il y a beaucoup de personnage comme cela dans La mort du roi Tsongor. Samilia qui représente la fidélité, Sango Kerim et Kouame l’égoïsme et c’est une des faces du livre que j’ai apprécié car c’est un détail qui apporte un plus à l’histoire.

        Cependant, je n’ai pas tout apprécié de l’histoire, il y a quelque partie que je n’ai pas trop supporté comme e siège de Massaba, tout au long du livre, j’ai trouvé qu’il était stupide de mener une si grande guerre pour la main d’une femme, cela doit être parmi les 3 histoires du livre celle que j’ai le moins aimé, et c’est pour cela que les 2 princes à mes yeux représentent l’égoïsme. J’aurais voulu plus de détails sur le voyage de Souba, je trouve que son histoire est la plus intéressante, il y aurait eu beaucoup à dire sur sa mission, mais j’ai aimé le fait qu’ils n’y ai pas trop de détails, cela nous laisse imaginer chaque lieu dans lequel Souba voyage. La mort du roi Tsongor est donc un livre que j’ai apprécié en grande partie grâce à son écriture et son histoire, certains moment du livre était assez ennuyeux mais cela ne m’a pas empêché de le finir.

2)         Parmi les aspects qui m’ont ému ou déplu, je dirais que j’ai aimé l’histoire des tombeaux, de manière générale, j’adore le fait de bâtir un monument en hommage à quelqu’un qui à marqué son temps, ajouter à cela, le manque de détails de l’œuvre nous à pleinement laisser imaginer le visuel des tombeaux, pour ma part, il ressemble à des temples maya, des tombeaux de forme pyramidale, de couleurs différentes selon l’image du roi que l’on voulait faire ressortir. L’intrigue des tombeaux était donc la cause de mon affection pour l’œuvre.

        Je vais maintenant parler d’un aspects qui m’a déplu dans le livre : le personnage de Sango Kerim. Il est dans le livre la raison de la guerre (autre que Samilia), je n’ai pas aimé ce personnage, notamment à cause de son égoïsme, mais aussi du fait qu’il met la parole de son mariage sur une promesse d’enfance, âge auquel nous sommes encore naïf et innocent, et auquel nous ne pensons pas encore aux conséquences de nos actes. Il est pour moi le personnage le moins appréciable du livre. Car il est la cause directe et indirecte de beaucoup trop de choses dans le livre : la mort du roi, le siège de Massaba, le voyage de Souba, la perte de milliers d’homme… Ajouter à cela vient aussi du fait que c’était une personne dans le livre, qui avait totalement disparu et qui est réapparu juste avant le mariage de Samilia. C’est donc pour moi un personnage que je n’ai pas apprécié, mais qui cependant je l’accorde, à rempli son rôle d’antagoniste dans l’histoire du siège de Massaba.

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