Carnet de lecture sur La peste de Camus

Carnet de lecture sur

La peste de Camus

Par

KEIRA FARAH KRABCHI

Présenté à

PASCALE MILLOT

Collège Édouard-Montpetit

Littérature et imaginaire

Cours 601-102-MQ, groupe xxx

DATE : 01-11-2013

Nombre de mots :

1

L’IMAGINAIRE

Image

« les mots qui d’abord étaient sortis tout saignants de notre cœur se vidaient de leur sens » (p. 105, l. 69-70-71).

En temps d’épidémies, les habitants d’Oran écrivaient des lettres aux proches restés à l’extérieur afin de partager ce qu’ils enduraient. Au début les lettres étaient écrites avec beaucoup de sentiments, de sensibilité et de passion. Les expéditeurs ne recevaient pas de réponse alors, ils s’obstinaient à écrire à plusieurs reprises la même lettre.

Au fil du temps et à force de réécrire la même lettre, les mots qui composaient cette dernière avaient perdu de leur ardeur et leur chaleur.

Personnage

Bernard Rieux (Première apparition, p. 48, l. 114).

Le docteur Rieux est le personnage principal du livre « La peste ».

Rieux est décrit comme étant : un homme de « trente-cinq ans », « taille moyenne », « yeux sombres » et « a un peu l’air d’un paysan sicilien avec sa peau cuite ».

Dès le début de l’épidémie, Rieux fait preuve d’humanisme exemplaire. Il agit en homme d’action et traite par excès que par défaut, sans hésitations, dès les premières descriptions incertaines (mutations ?) du bacille de la perte. En homme sage et honnête, il s’engage corps et âme à trouver toutes solutions à la maladie.

En plus de ses qualités de médecin, Rieux est une personne humble, généreuse et respectueuse.

Dans la vie réelle, le personnage du docteur Rieux reflète la personnalité Camus, de par son incroyance aux idéologies et à sa soif de justice.

2

LA SENSIBILITÉ

Observation

Le sentiment de l’exil (p. 107, l. 132).

Une fois l’état de peste déclarée, la ville d’Oran est mise en quarantaine.

Personne ne peut sortir, ni y entrer. Même le courrier est interdit, de peur que les lettres soient contaminées. Le seul moyen de communication avec l’extérieur reste le télégramme.

La plus part des habitants d’Oran se trouvent éloignés de leur famille ou de leurs proches et parfois même de leur pays. En prenant l’exemple du docteur Rieux qui se trouve séparé de sa femme ainsi que le jeune journaliste Rambert éloigné de son pays.

Chaque être contaminé est séparé de sa famille et est mis à l’écart car il représente un risque pour les autres.

Ce sentiment d’exil, d’expulsion confère aux habitants un état de souffrance, de panique et d’humiliation.

Deuxième observation

La souffrance (p. 106, l. 117).

La souffrance est un état de mal-être qui peut être d’ordre physique ou mental.

Chacun de nous, un jour ou l’autre, a connu ce sentiment de douleur, de chagrin et de déchirement. Soit en étant

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