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Carnet lecture / le mariage de figaro

Compte rendu : Carnet lecture / le mariage de figaro. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2022  •  Compte rendu  •  3 024 Mots (13 Pages)  •  624 Vues

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 CARNET DE LECTURE NOA COUCHOUREL 2GTA

Les activités à mener en lien avec la lecture du Mariage de Figaro et de l’étude qui est faite en classe (séquence 3) – À faire pour le 28 janvier 2022

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  1. Lisez cet extrait de la Préface de Beaumarchais au Mariage de Figaro : « J’ai pensé, je pense encore, qu’on n’obtient ni grand pathétique, ni profonde moralité, ni bon et vrai comique au théâtre, sans des situations fortes, et qui naissent toujours d’une disconvenance sociale, dans le sujet qu’on veut traiter. […] Mais, parce que les personnages d’une pièce s’y montrent sous des mœurs vicieuses, faut-il les bannir de la scène ? Que poursuivrait-on au théâtre ? Les travers et les ridicules ? Cela vaut bien la peine d’écrire ! Ils sont chez nous comme les modes : on ne s’en corrige point, on en change.

Les vices, les abus, voilà ce qui ne change point, mais se déguise en mille formes sous le masque des mœurs dominantes : leur arracher ce masque et les montrer à découvert, telle est la noble tâche de l’homme qui se voue au théâtre. Soit qu’il moralise en riant, soit qu’il pleure en moralisant. […] On ne peut corriger les hommes qu’en les faisant voir tels qu’ils sont. La comédie utile et véridique n’est point un éloge menteur, un vain discours d’académie. »  (Livre pages 12-14)

Quelles sont les intentions de Beaumarchais avec cet extrait de la préface ? Que souhaite-t-il dire à son lecteur ? Expliquez votre réponse et illustrez-la avec des exemples tirés de votre lecture de la pièce.

Je pense que Beaumarchais écrit une préface au Mariage de Figaro pour se défendre des critiques et pour contredire les accusations d’immoralité qui lui ont été adressé. Il revient sur le sens moral de la comédie, sur le rôle de l’auteur comique, sur l’importance de l’influence du drame bourgeois, sur les caractères de la pièce et son sujet. Il réplique de façon systématique sur tous les arguments adverses. Le ton est rempli de polémiques mais Beaumarchais conserve aussi la gaieté et l’ironie caractéristique de ses pièces. Il se rebelle contre la société effrayée et hypocrite de son époque qui contribue selon lui à la chute du théâtre. L’objectif de la comédie depuis l’Antiquité est de critiquer et de montrer la réalité des situations même si elles interpellent où choquent.

Le théâtre doit montrer des situations qui vont donc provoquer le public en dénonçant les abus ou travers de la société.

Beaumarchais réclame aussi le retour de la gaieté au théâtre : c’est-à-dire le droit de se moquer de n’importe quelle catégorie sociale (noblesse, magistrat, médecin…) sans que l’on crée un scandale Exemple : il se moque de la noblesse à travers le comte Almaviva

. Il rappelle l’importance du genre dramatique sérieux. Le drame bourgeois dont on retrouve l’influence dans Le Mariage. On peut remarquer la perspicacité du ton de cette préface et l’implication de Beaumarchais. Cette préface tient à la fois à justifier l’auteur et sa pièce.

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Choisissez un personnage dans la liste suivante et commentez son évolution dans la pièce.

( Liste : Le Comte Almaviva, la Comtesse, Figaro, Suzanne, Chérubin, Marceline)

Le Comte Almaviva :

Le Comte Almaviva est présenter dés le début de la pièce comme un séducteur. Mais un séducteur très jaloux. On peut constater directement dans les premières scènes que le Comte essaye de courtisé Suzanne par tous les moyens.  Le Comte est donc tout d'abord un homme de plaisir, un séducteur déployant ruses et montages pour obtenir ce qu'il souhaite de Suzanne.

Il est un séducteur qui veut avoir le pouvoir car il souhaite user de son « droit de cuissage », car le Comte lui fait part de ses envies par l'intermédiaire de Bazile, puis fait des propositions ouvertement à Suzanne (Scène 8, Acte I).

Sa jalousie grandit dans l’évolution de la pièce à cause de la relation qu’a Chérubin avec la Comtesse

(L’acte II scène 12 à 16 « je le tuerais » en parlant d'un enfant qui se trouve en compagnie de la Comtesse). 

Ce Comte est maladivement jaloux et extrêmement possessif lorsqu'il s'agit de sa femme. Lorsqu'il la trouve enfermée dans sa chambre, il se blesse d'une éventuelle tromperie, et se met dans un état d'inquiétude injustifié.

Mais on peut aussi observer au fil de la pièce que le Comte se fait dominer à plusieurs reprises. Il use de son argent comme nous avons vu avec Suzanne, et non de la parole où il est en situation d'infériorité vis à vis de son valet. Figaro possède la supériorité de la parole, arme redoutable contre laquelle le Comte ne peut lutter. Ainsi, par exemple dans la scène 5 de l'acte 3 il se laisse dominer par Figaro qui mène le dialogue. Il est aussi, finalement, dominé par sa femme. En effet la Comtesse parvient à se faire présenter des excuses par trois fois. Il manque donc d’autorité par ce qu’il manque d’arguments.

On note chez lui une absence de compassion. Il est fourbe. Il n'hésite pas une seconde à tromper Figaro, à qui il doit en partie son propre mariage et entreprendre des projets avec Suzanne et donc de tromper sa femme. Finalement le Comte est représenté tout au long de la pièce comme le symbole de la noblesse en décadence qui se laisse dépasser par ses valets.

Pour conclure, on le découvre tout d’abord jaloux et possessif, tyrannique puis sournois, hypocrite, faux, déloyal, fourbe, rusé… Il fait partie des aristocrates décadents. Et il finit par être un trompeur, trompé.

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  1. Représentez sous forme de dessin, de peinture ou de collage le décor de chacun des 5 actes d’après les didascalies données par Beaumarchais. Vous êtes également libres d’écrire des indications utiles, des extraits de répliques ou de didascalies. Amusez-vous 
  1. Faites une recherche sur le théâtre à l’italienne :

Le théâtre à l'Italienne est un style de théâtre architectural concernant l'organisation des volumes intérieurs des théâtres dont les premiers exemples remontent à la fin du XVIe siècle en Italie. Ce style d'édifice a été particulièrement prisé entre les XVIIIe et XIXe siècles, de l'Europe jusqu'en Amérique du Sud. Ce genre théâtral est originaire d'Italie et est représenté par la commedia dell'arte puis introduit en France au XVIIe siècle.

À partir de la Renaissance, le théâtre à l'Italienne s'impose peu à peu en Europe comme modèle quasi unique. Les spectateurs sont assis face à une scène surélevée. Dans la salle, l'organisation en plusieurs étages fait écho à la hiérarchie des rapports sociaux. Un lustre éclairant le public durant toute la représentation en souligne le caractère mondain : autant que de voir, il importe d'être vu. Le théâtre devient un espace de rencontres amoureuses et d'intrigues, et donc un lieu éminemment romanesque.

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