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Synthèse de philosophie

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Par   •  14 Décembre 2017  •  Fiche de lecture  •  3 145 Mots (13 Pages)  •  781 Vues

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Synthèse Philosophie

(Septembre-Octobre-Novembre)

La première partie du programme étudier au début de l’année portait sur la conscience et l’inconscient ayant comme titre : « Entre conscience et inconscient, quelle place pour la liberté du sujet ? » Pour commencer nous pouvons distinguer 2 sens de « conscient », premièrement l’usage descriptif que l’on exprime et qui permet différencier le fait d’être conscient (exemple : éveillé) ou non-conscient (exemple : endormie) et deuxièmement l’usage réflexif spécifiquement humain qui permet d’avoir conscience que l’on est conscient. Avoir conscience d’avoir des caractéristiques « x » à un instant « t », mais cela ne signifie pas ces caractéristique sont intouchables. En effet nous pouvons nous envisager dans un instant « t’ » ou « t’’ ». On peut s’imaginer d’être un autre, il y une possibilité et la possibilité peut devenir réalité. Il existe une plasticité de son être que l’on peut modeler.

Mais en quel sens la conscience d’un sujet « A » peut être considéré comme fiable et complète ? En effet la connaissance de soi apprise par soi est totalement subjective. Ce pourquoi nous pouvons nous demander « Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? » Il se pourrait aussi que je sois le moins bien placé, il faut envisager la possibilité que d’autre me connaisse mieux que moi. Mais comment est-ce possible ? Ce qui nous amène à parler de l’inconscient ; de l’état d’inconscience. (Exemple : dormir ; accident ; artificiellement) Un concept réalisé par le médecin et psychanalyste Freud qui explique que l’inconscient fait partit de votre esprit et qu’il renferme de nombreuse chose dont vous n’avez pas la connaissance sur vous et dont seule la psychanalyse peut s’en rapprocher pour l’étudier.

Puis nous avons étudiés le texte d’Emmanuel Kant, Logique écrit en 1800 proposant une thèse qui répondrait à la question « Quesque la philosophie ? » Il affirme que « De façon générale nul ne peut se nommer philosophe s’il ne peut philosopher » Nous commençons donc par travaillé l’essentiel de la philosophie qui est de philosopher. En effet,  Kant affirme le lien indissociable ente penser et philosopher car la conception de la philosophie se dissout dans l’histoire de la philosophie. Il ne suffit pas d’apprendre l’histoire de la philosophie mais il faut aussi philosopher soi-même par sa propre raison car c’est un concept abstrait qui ne peut être enseigné. Il faut penser à la première personne et non à la troisième personne. La caractérisation du philosophe est faite par son action.

Ensuite nous avons vu que la philosophe du dogme chrétien avec la synthèse de la philosophie d’Aristote avaient le monopole de la vérité et qu’elle servait à l’enseignement scolastique. Mais il y a une nouvelle conception de la philosophie au début du XVII avec Descartes qui se met en rupture contre la scolastique. Il ne faut pas sacraliser les paroles des philosophes comme Aristote, tout ce qu’il dit n’est pas vrai, c’est discutable. Mais pour philosopher, on s’appuie sur ce que disent les anciens : chaque penseur bâtit son œuvre pour ainsi dire sur les ruines d'une autre » Kant. Nous devons une reconnaissance aux scientifiques antérieurs, car c’est grâce à eux si on peut améliorer leurs travaux ou les corriger.

Nous avons ensuite étudié le travail de Kant sur la raison dans ses différents ouvrages tel que la Critique de la raison pure dans lequel il analyse les différentes facultés de l’esprit, afin d’établir que notre connaissance ne saurait dépasser les limites de l’expérience. Il entreprend de montrer que la métaphysique ne peut représenter une vraie science et qu’elle doit laisser place à la croyance. Il a aussi écrit la Critique de la raison pratique qui concerne donc le domaine de l'agir et non plus celui de la connaissance théorique. Et enfin la Critique de la faculté de juger où il fait l’analyse du jugement esthétique puis l’analyse de la place de la nature.

 « Il n’y a pas de philosophie que l’on puisse apprendre, on ne peut qu’apprendre à philosopher » Kant                 La philosophie est en construction indéterminé mais même si une philosophie pouvait être achevée, ce ne serait toujours pas la même chose de l’apprendre que de philosopher. Il en est autrement pour les sciences (Mathématiques) qui nous apprennent des choses sur le réel, qui sont observables. De plus Galilée dit « La nature s’écrit en langage mathématiques » Alors est-ce que les maths sont une science ou un langage ? Ou peut-être que c’est un langage qui aide les autres sciences. Ce que l’on sait c’est que Freud, fondateur de la psychanalyse a été longuement critiqué car la psychanalyse est invérifiable expérimentalement.

Philosopher est donc l’assemblage d’une pensée à la 1ère Personne, de l’apprentissage de l’action de philosopher et d’une activité de penser rationnel qui selon Pascal permet de connaitre la nature ainsi que de créer les vérités scientifiques, sujettes à l’erreur et à l’incertitude qui mèneraient une vérité rationnelle. En opposition avec la vérité de cœur qui va au-delà de la raison rassemblant des vérités non perfectibles et n’admettent pas de nouvelles interprétations. Une modalité de pensée différente à celle de Descartes qui nous fait part selon lui de l’activité de penser rationnel, « Je suis un être, une chose avec la capacité de penser » une chose qui pense est une chose qui : « doute ; concevoir ; affirme ; nie ; veut ; refuse ; imagine ; perçoit »

 Mais chaque partie a besoin des deux autres ; juste l’apprentissage par exemple ne permet pas de philosopher.

Quelque chose qui n’est pas achevé de peut pas s’apprendre et c’est le cas de la philosophie.                                                                                                                                                                                                                                          Kant parle d’une évidence qui se comprend comme indiscutablement vrai. La perception : La chose, l’être ou l’objet s’impose à mes sens avec une présence physique telle que je ne peux nier son existence. Une évidence rationnelle qui se présente à mon esprit de telle manière que je ne peux en nier la véracité. Une telle évidence qui n’a pas à faire objet d’une démonstration, une évidence certaine et stable. Alors, on peut l’apprendre.

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