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Spleen IV de Baudelaire

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Par   •  21 Juin 2015  •  Analyse sectorielle  •  828 Mots (4 Pages)  •  3 001 Vues

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Spleen "Quand le ciel pèse comme un couvercle"

Introduction

Baudelaire :

• 1821-1867

• Enfance : mort de son père et révolte contre le nouveau mari de sa mère, le général Aupick

• Voyage à l'île Maurice et l'île Bourbon, important dans la constitution de l'imaginaire baudelairien

• Dandysme, difficultés financières après avoir dilapidé son héritage, critique d'art

• Poète mal accueilli par son siècle

• Pas membre d'un mouvement mais influencé par plusieurs courants

• Influencé par romantisme dans sa jeunesse avec Hugo et Lamartine

• Fortement influencé par Le Parnasse : l'art pour l'art, l'esthétisme de la forme

• Précurseur du symbolisme : correspondances et synesthésies

Les Fleurs du Mal :

• 1857 : première publication (101 poèmes)

• Condamné pour immoralité : plusieurs éditions différentes (1861,1866, 1868), recueil réhabilité en 1949

• "Dans ce livre atroce, j'ai mis toute ma pensée, tout mon cœur, toute ma religion, toute ma haine."

Spleen et Idéal :

• Opposition de ces deux concepts chez Baudelaire

• Spleen : mal de vivre, état de haine, dégoût de la vie, impossibilité d'atteindre l'Idéal, qui représente la perfection, l'inspiration et cristallise les aspirations du poète.

I) Emprisonnement progressif

Double mouvement de rétrécissement (strophe 1)

La première proposition produit un effet d'accumulation obsessionnelle grâce à l'enjambement entre les vers 1 et 2, et insiste sur deux éléments liés : l'extérieur avec le "ciel", et l'intérieur avec le "couvercle".

L'esprit est personnifié et caractérisé par sa situation de victime ("gémissant"). Le présent suggère une action répétitive ou générale.

La deuxième proposition aux vers 3 et 4 marque une aggravation ("et que") et l'idée d'emprisonnement. On passe de la verticalité ("ciel", "esprit") à l'horizontalité ("horizon", "cercle"). A la sensation physique de pesanteur s'ajoute l'aveuglement (oxymore "jour noir").

Les vers 3 et 4 constituent la suite logique des vers 1 et 2 d'un point de vue physique et moral : le "ciel bas" évoque l'obscurité et le "ciel pesant" la dépression.

L'espérance emprisonnée (strophe 2)

La ponctuation crée un rythme différent pour évoquer les saccades et ruptures du vol de la chauve-souris. La comparaison du vers 6 repose sur la construction autour du verbe aller avec des participes présents qui soulignent son mouvement désordonné ("abattant", "cognant").

La strophe est composée d'une seule proposition de temps ce qui donne une impression visuelle de transformation douloureuse et asphyxiante ("cachot").

L'Espérance est personnifiée et décrite dans une situation de lutte inutile pour retrouver sa liberté perdue ("cachot", "murs", "plafonds").

L'horreur est suggérée par des adjectifs : "humides", "pourris".

Les sonorités sont dentales ("battant", "tête"), ce qui évoque les chocs avec les obstacles.

L'aggravation cauchemardesque

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