Rhinocéros, Eugène Ionesco

Dissertation de français

Rhinocéros

Eugene Ionesco grand dramaturge de son époque, née en Roumanie le 26 novembre 1909 et mort le 28 mars 1994 en France dans la région de Paris. Eugene Ionesco évolue dans un monde remplie de conflit. Trois grands mouvements font leurs apparitions dans les grandes villes du monde. Le nazisme en Allemagne, le fascisme en Italie ainsi que le Bolchévisme en Russie. En Roumanie le nazisme se fait ressentir Eugene Ionesco s’inspire de ce mouvement vécu dans son pays natal pour décrire la furie dans laquelle le monde est plongé. Dans la pièce de théâtre Rhinocéros l’auteur utilise l’animalité du rhinocéros pour symboliser le monstre que le peuple roumain est sur le point de devenir. Par ailleurs, il qualifie d’île montreuse le milieu dans lequel il vit et il se décrit comme une anomalie monstrueuse étant donné qu’il n’adopte pas les mœurs que le nazisme veut instaurer dans son pays.

Dans la pièce de théâtre Rhinocéros, le dramaturge nous plonge dans une scène remplie de bouleversement telle qu’une île montreuse. N’oublions pas que cette pièce de théâtre représente l’état d’esprit d’Eugene lors de son retour en Roumanie. Le personnage principal, Bérenger, est plongée dans un conflit perpétuel·, devenir ou pas devenir rhinocéros.   Son questionnement de devenir comme les autres est perceptible dans la pièce: « Je n’en aurai jamais, j’espère. Jamais » (p.114). Dans cette citation dont il parle avec Jean sur la corne du rhinocéros, l’auteur utilise le terme « j’espère ». L’utilisation de ce mot apporte un questionnement concernant sa certitude à ne pas devenir comme les autres. Son questionnement est légitime étant donné que tous les autres personnages deviennent cet animal. En d’autres mots, le monstre dans toute cette histoire se sont les autres. Bérenger, combat depuis son intérieur à ne tomber dans les mêmes idéologies. Dans le même ordre d’idées, île monstrueuse peut être vue d’une autre manière lui étant le seul homme à la fin de la pièce à ne pas tomber dans les mailes du système, donc pour lui l’île montreuse englobe l’état général, incluant les personnages et son environnement. De plus, son dévouement à ne pas être comme les autres est très claire à la fin de la pièce. « Contre tout le monde, je me défendrai! Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu’au bout! Je ne capitule pas! » (p.162) Ce monologue révèle les pensées du personnage est le lecteur peut comprendre sa détermination à ne pas devenir comme cette île monstrueuse, mais cette envie à ne pas être comme les autres pourrais être perçues d’une autre manière, pourrais-t-il être l’homme monstrueux qui ne suit pas le troupeau.

En effet, Bérenger pourrait être perçu comme étant le monstre par les autres personnages. En d’autres mots, Bérenger serait une anomalie comparer à Jean par exemple. La différence entre l’acteur principale et les personnages secondaires et très grande, leurs manières de pensées ainsi que leurs manières d’agir ne sont pas similaire un par rapport à l’autre. Une citation ce démarque sur le fait que leurs idéologies et leurs manières de voir les choses diffère « Bérenger : Écouter’ Jean. Je n’ai guère de distraction, on s’ennuie dans cette ville … tous les jours, au bureau pendant huit heures, […] -Jean : Mon cher, tout le monde travailler et moi aussi, moi aussi comme tout le monde, » (p.4). À partir de ce dialogue qui se situe au début de la pièce de théâtre on voit déjà les différences entre deux personnages principaux. L’un n’aime pas travailler et se plaint de son travail. L’autre accepte cette réalité sans dire un mot au du moins sans se plaindre. En conséquent, Jean trouve anormal de penser comme Bérenger étant donné que tout le monde fait la même chose que lui. Par ailleurs, dans l’ensemble de l’œuvre on comprend que Bérenger est différent de tous les autres personnage son idéologie est différente.  Dans une conversation entre Dudard et Bérenger  concernant la transformation de l’homme en rhinocéros on perçois cette différence  « Bérenger : Vous trouver, vous, que c’est naturel? - Dudard : Quoi de plus naturel qu’un rhinocéros? – Bérenger : Oui, mais un homme qui devient rhinocéros, c’est indiscutablement anormal. » (p.129). On peut comprendre dans cette citation que la seule personne qui tient des propos cohérent est bien Bérenger, mais tous les autres personnages ont une pensée similaire à celle de Dudard. C’est pour cette raison qu’il serait correct d’affirmer que l’anomalie monstrueuse ne sont pas les gens qui se transforme en rhinocéros, mais plutôt lui qui ne devient pas comme les autres.

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