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La Leçon, Eugène Ionesco

Commentaire de texte : La Leçon, Eugène Ionesco. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mars 2012  •  Commentaire de texte  •  322 Mots (2 Pages)  •  3 357 Vues

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La Leçon

Cet article est une ébauche concernant une pièce de théâtre.

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La Leçon est une pièce de théâtre en un acte d'Eugène Ionesco.

Écrite en juin 1950, la première représentation a lieu le 20 février 1951 au Théâtre de Poche Montparnasse, dirigé alors par France Guy, dans une mise en scène de Marcel Cuvelier. La mise en scène de la création est toujours représentée (avec celle de La Cantatrice chauve) au Théâtre de la Huchette.

Il s'agit de l'histoire d'un vieux professeur qui reçoit chez lui une jeune bachelière pour lui donner des cours. Au fil du temps, les cours augmenteront en difficulté et l'élève ne comprendra plus le maître, qui deviendra de plus en plus agressif, tandis que la jeune élève va devenir petit à petit un objet mou, inerte, épuisé.

Un fossé de connaissance les séparera finalement et c'est le maître qui finira par tuer son élève. À noter que cette élève sera la 40e victime du maître.

Interprètes lors de la création[modifier]

L'élève : Rosette Zuchelli

Le professeur : Marcel Cuvelier

La bonne « Marie » : Claude Mansard

Interprétation[modifier]

Pièce qui comprend une évolution des personnages à la façon de « Rhinocéros » ou du « Roi se meurt » ; l’absurde est présent, par exemple, au travers des prétendues traductions de mots dans des langues étrangères qui s’avèrent identiques.

Le meurtre à la fin de la pièce marque une volonté nouvelle chez l’auteur, celle de noter la nécessité d’assouvir un besoin inhérent à un état transcendantal issu d'un enseignement qui se révèle fatal. On peut y voir l'antinomie entre deux psychologies, la jeunesse symbolisant l'ignorance et le professeur le savoir qui tuera par dépit et pulsion cette candeur qui s'oppose en quelque sorte à sa science de par sa condition même ; de cela l'exaspération puis le meurtre qui assouvit cette frustration. Une attitude typiquement humaine de souiller l'innocence à défaut de la préserver.

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