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Pantagruel et gargantua commentaire composé chapitre 4

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Par   •  30 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 028 Mots (5 Pages)  •  2 676 Vues

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Imane Meziane

Commentaire Composé :

 Pantagruel de Rabelais, chapitre 4, du début p.25 à la p.26 « …une bonne gorge chaude. »

       Pantagruel de François Rabelais est apparu en 1532 qui a connu un grand succès grâce à son mélange entre la culture Antique et le côté folklorique. Pantagruel est inspiré du parcours éducatif de Rabelais lui-même, un humaniste et plus encore. Par la suite, Rabelais publie en 1534 l’histoire du père de Pantagruel, Gargantua. L’œuvre sur laquelle nous allons nous pencher est Pantagruel et plus précisément le chapitre 4 du livre. Précédemment, Rabelais nous a relaté tout ce qui a précédé la naissance de Pantagruel et enfin sa naissance particulièrement comique. Dans ce chapitre, l’auteur met en avant la grandeur, l’appétit et la force incroyable du héros éponyme enfant. Pour répondre à la problématique « Comment cet extrait nous montre-t-il que Pantagruel était un enfant hors du commun ? », nous étudierons dans ce texte la grandeur exceptionnelle de Pantagruel dont son appétit et sa force prodigieuse afin de démontrer le caractère hors du commun du personnage.

      Tout d’abord, Pantagruel étant un géant, il a forcément dû avoir une naissance extraordinaire et hors du commun. Ce fait est confirmé par l’opposition « Toutefois » dans la ligne 4 du texte qui oppose la naissance de Pantagruel à celle des personnes qui sont nés de façons étranges. Le fait que cette naissance soit aussi  extraordinaire est souligné par la négation absolue « jamais » à la ligne 4 qui sous-entend que personne n’avait entendu parler d’une naissance tel que celle du héros éponyme. Ce propos, est par la suite justifié par le fait que « c’était une chose difficile à croire, comment il grandit en corps et en force en peu de temps » (lignes 6-7). Cette justification est introduite par la conjonction de coordination « Car » à la ligne 6.

        Ensuite, puisque Pantagruel grandissait très vite « en corps et en force » il avait donc plus besoin de se nourrir. « Il buvait le lait de quatre mille six cents vaches » (ligne 12). L’hyperbole dans cette expression montre clairement que Pantagruel avait un très gros appétit étant enfant. Il était si grand qu’on « réquisitionna tous les poêliers » (ligne 14) pour lui faire cuire sa bouillie. L’adjectif indéfini « tous », fait de l’expression relevé une hyperbole qui montre l’appétit hors du commun de Pantagruel. Aux lignes 14 et 15, l’énumération « de Saumur en Anjou, de Villedieu en Normandie, de Bramont en Lorraine » accentue cet aspect de Pantagruel, qui est son appétit. Cet aspect est encore plus accentué lorsqu’il «  prend ladite vache (…) lui mange les deux tétins et la moitié du ventre avec le foie et les rognons » aux lignes 23-25. Le champ lexical de la nourriture est très présent dans ce texte : « lait » (ligne 12) ; « bouillie » (ligne 13) ; « le foie » (ligne 25 ; « les rognons » (ligne 25) ; « saucisse » (ligne 30) ; « poisson » (ligne 31). Enfin, on remarque que Pantagruel avale tout ce qui peut rentrer dans sa bouche comme « quand on voulut lui ôter l’os, il l’avala aussitôt » (lignes 30-31).

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