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Par   •  13 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  766 Mots (4 Pages)  •  587 Vues

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1. Un PaaS open source

Cloud Foundry est un Platform as a Service open source qui cherche à faciliter le déploiement des applications cloud sans avoir à se soucier de l’infrastructure ou du fournisseur de service.

Un développeur peut utiliser la plateforme de deux manières. La première façon est de la configurer et déployer manuellement avec l’outil BOSH, sur un cloud privé ou sur un IaaS existant (AWS, Azure, IBM, etc…). Cette utilisation est la plus couteuse en temps, puisque toute la gestion des machines virtuelles est faite par le développeur au travers d’un manifeste YAML relativement complexe. Elle permet cependant une personnalisation très fine de la configuration qui n’est souvent pas faisable chez les fournisseurs de plateforme cloud standards. La seconde utilisation possible est simplement d’héberger son application sur une des plateformes certifiées par Cloud Foundry. Bien que les machines ne soient pas directement accessibles avec cette utilisation simplifiée, il reste tout de même possible de scaler son application et de gérer son cycle de vie.

2. Pourquoi l’utiliser ?

Le principal problème avec le déploiement d’applications sur une plateforme cloud est l’enfermement propriétaire (vendor lock-in). C’est pour lutter contre cette dépendance que Cloud Foundry a été créé, puisque contrairement à d’autres plateformes comme AWS, il est possible de changer d’hébergeur à tout moment.

3. Comment ça marche ?

Lorsqu’une application est déployée par le biais du CLI (commandline interface) le Cloud Controller crée un nouvel enregistrement pour l’application et stocke ses informations essentielles, tel que son nom, le nombre d’instances souhaitées et le buildpack. Les fichiers source sont ensuite uploadés et packagés avant d’être stockés sur le blobstore. Le système de gestion des containers, Diego, télécharge ensuite le buildpack nécessaire à l’application (il y en a en règle générale un par langage et par version), qui luimême télécharge et configure toutes les dépendances nécessaires à l’application. Le tout est ensuite packagé dans un exécutable appelé droplet et stocké dans le blobstore. Enfin, Diego lance un à plusieurs processus (long running process) avec ce droplet et configure les routes vers cette application. Lorsque plusieurs instances sont lancées, un load balancer est placé en amont pour envoyer les requêtes aux différents processus.

4. Les services

Toutes les fonctionnalités externes à l’application de base tel que les bases de données sont connus sous le nom de service. Cloud Foundry met d’ailleurs marketplace à disposition qui permet aux utilisateurs de provisionner ces ressources en tant que service. Plusieurs plateformes offrent une version gratuite, limitée en taille ou en requêtes et des versions payantes plus puissantes. Une fois le service réservé, le développeur doit le binder à son application via une commande dans le CLI.

5. Avantages

En plus de permettre le déploiement d’applications dans les langages populaires (Go, Java, .NET, Node.js, PHP, Python, Ruby), il est possible de déployer n’importe quel binaire ou des containers Docker, contrairement à la majorité des

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