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Mort sans sépulture de Sartre

Commentaire d'oeuvre : Mort sans sépulture de Sartre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  793 Mots (4 Pages)  •  2 379 Vues

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Commentaire

Mort sans sépulture de Sartre

Mort sans sépulture est une œuvre écrite par Jean-Paul Sartre en 1941. 

Cette pièce raconte l’histoire d’un groupe de cinq résistants arrêté par la milice. Dans l’attente d’être interrogé chacun se retrouve seul face à ses doutes. Dès la première torture et avec l’arrivée d’un nouveau prisonnier tout va basculer. Les sentiments se confondent. La résignation laisse place à la folie : le seul but est de gagner. L’orgueil est omniprésent et le changement psychologique des résistants brutal. De leur côté les bourreaux s’égarent, l’un savoure son sadisme pendant qu’un autre se questionne sur le bienfondé de ses actes

Nous allons étudier la première scène du premier tableau de l’œuvre : La scène d’exposition.

Cette scène introduit un dialogue entre 5 personnages : Canoris, Sorbier, François, Luce et Henri.

Ces personnages sont les résistants français ayant raté une mission qu’ils pensaient impossible.

Ces personnages se retrouvent donc prisonnier par des miliciens dans un pauvre grenier.

Dans une première partie nous allons parler de l’oppression du grenier sur les personnages et dans un second temp nous allons de la violence morale dans les dialogues des personnages.

Tout d’abord, l’oppression du grenier est représentée de différentes façons aux yeux des personnages.

Aux yeux de François, le grenier est vu comme une sorte de cage qui renferme un animal. François n’a qu’une seule envie : sortir de cet endroit c’est pour cela qu’il se stress seul, ne tient pas en place « Il reprend sa marche » (l.19) et s’énerve pour un simple silence « Allez-vous parlez à la fin » (l.9). François se perd dans ses pensées et ne sais plus ce qu’il veut. Son énervement et sa haine envers les miliciens lui oblige à vouloir les déranger : pour cela il grince des pieds en marchant « Je les fais craquer exprès » (l.41). La colère de François est exprimée par des questions rhétoriques « Allez-vous parler à la fin » (l.9).

Canoris est un peu le sage de l’équipe il reste calme et muet, il ne parle que 2 fois pendant ce dialogue et les seules fois où il parle c’est pour dire à François d’arrêter de s’énerver ou pour dire à Sorbier de ne pas parler des sujets sensibles. Il reste donc calme et ne subit aucune panique ou oppression causé par la pièce.

Sorbier considère le grenier comme la dernière salle avant sa mort, il a abandonné l’idée de vivre et se retrouve seul avec ses pensées et les sons horribles qu’ils a entendu. Comme la petite fille dans la ferme « La petite fille dans la ferme. Je l’ai entendu crier, pendant qu’ils nous emmenaient. Le feu était déjà dans l’escalier. » (l.53/54/55). Il est très triste et on retrouve beaucoup les mots « Il fallait réussir » (l.96 et 98) ce qui montre à quelle point les morts causées par l’échec de la mission et sa principale préoccupation.

 Lucie joue très bien son rôle de sœur, elle prend soin de son frère, lui sèche la sueur, lui propose de s’asseoir car il est fatigué. Elle lui donne des conseils et on sent en ses paroles qu’elle partage les expériences qu’elle a pu vivre, elle dit alors une citation pour conseiller son frère « L’espoir fait mal » (l.143). Cependant, le grenier lui donne une impression d’oppression et la rend un peu folle, elle s’égare dans se qu’elle dit au fur et à mesure du temp. Elle dit qu’elle n’arrive plus à pleurer puis à la fin du texte en pleure « avec ses larmes ».

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