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Louise labé

Commentaire d'oeuvre : Louise labé. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  712 Mots (3 Pages)  •  588 Vues

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Louise Labé, surnommée la Belle Cordière, est une poétesse française appartenant au mouvement littéraire de la renaissance qui pourrait être défini comme mouvement littéraire s’inspirant de littérature, de la philosophie et des arts de l'Antiquité gréco-romaine en offrant une place nouvelle à l’homme dans les arts. Considérée comme l’une des plus grandes auteures du XVIème siècle, elle s’est fait connaitre à la suite de la publication de nombreux poème et recueil tels que « je vis, je meurs » qui restera à jamais dans les annales et que nous allons analyser en le comparant à « Les Amours, 12 sonnet » d’un autre poète, Pierre de Ronsard, une figure majeure de la littérature poétique française de la Renaissance. Deux poèmes bien que d’auteur différents touche le même thème à savoir le sentiment de l’amour et comment on le perçoit mais d’une manière différente ce qui nous amène à nous demander En quoi peut-on rapprocher ces poèmes quant à leur vision de l’amour ? Pour répondre à cette question dans un premier temps nous analyserons le poème « je vis, je meurs » de Louise Labé, par la suite nous nous pencherons sur le douzième sonnet du poème « Les Amours » de Pierre de Ronsard et pour finir nous verrons tous les similitudes et les différences de ces deux poèmes.

Le poème « Je vis, je meurs » de Louise Labé à été rédiger sous la forme d’un sonnet, composé de deux quatrains, et de deux tercets. Ce premier quatrain débute avec une anaphore en « je » avec « je vis ; je meurs ; je me brule… » ayant pour but de souligner l’utilisation du registre lyrique et l’application du pathos d’Aristote visant à émouvoir et à évoquer des sentiments chez le lecteur. De plus cette utilisation de « je » est omniprésente tout au long du sonnets afin de mettre en avant que tout ce qui sera raconter est issue de l’expérience de ce « je ». De surcroît d’un point de vue stylistique nous pouvons voir que l’antithèse est majoritairement présente, nous pouvons notamment la relever au ver 1 avec « je vis, je meurs », au ver 2 avec « chaud extrême…froidure », au ver 3 avec « trop molle… trop dur » ainsi qu’au vers 8 avec « je sèche…je verdoie ». Toutes ces antithèses ont pour objectif de mettre en exergue l’état physique de notre « je » qui varie constamment passant d’un état à l’autre sans vraiment trop de distinction. A partir du premier tercet nous pouvons remarquer que le sonnet prend une nouvelle tournure, alors que pour les deux premiers quatrains le « je » parlais principalement de son état physique nous pouvons voir que désormais ce dernier parle principalement de ces sentiments, nous pouvons relever ce changement en parti grâce à la présence d’une allégorie avec « Ainsi Amour inconstamment me mène » au vers 9 ce qui signifie que le thème principale du sonnets et l’expressions des sentiments amoureux en mettant un évidence les nombreuses émotion que les personnes ayant expérimenté ou qui l’expérimente encore l’amour sont sujet tels que « la joie » au vers 12, « le plaisir » au vers 6 mais également des sentiments bien plus sombres tels le « tourments » au vers 6 et la « douleur » au vers 10. En réalité dans « je vis, je meurs » Louise Labé nous parle d’un amour incommensurable où tous les états physiques sont étroitement

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