Les Fleurs du Mal, Baudelaire
Cours : Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar axellee__brt • 6 Avril 2021 • Cours • 1 429 Mots (6 Pages) • 715 Vues
Les Fleurs Du Mal – BAC
Structure de l’œuvre :
Spleen & Idéal (85 poèmes) | l’art : poète voué à l’idéal/beauté mais n’est qu’un marginal | Le désir amoureux : la femme = accès à l’idéal + séductrice qui mène au vice (femme= malédiction) | La nature du spleen : découverte de la mort et de la malédiction du temps. |
Tableaux Parisiens (18 poèmes) | Complète la lente plongée vers le spleen : la ville est lieu des misères sociales et a foule ne nous ramène qu’a la solitude et l’ennuie | ||
Le Vin (5 poèmes) | Le vin est pour B. libérateur face à la condition humaine. Mais ce n’est qu’un paradis artificiel. | ||
Fleurs Du Mal (9 poèmes) | La débauche peut être belle. La volupté et la cruauté son parfois importantes. Mais chercher la luxure et la chair ruine le corps et l’âme. | ||
Révolte (3 poèmes) | Provoquer Dieu qui ne fait rien pour la misérable condition humaine. Mais personne ( ni Satan) ne répond à sa prière. | ||
La Mort (6 poèmes) | La mort est un lieu à atteindre (=ouverture à l’infini/l’apaisement) et à explorer (= dépasser le monde pour en trouver un nouveau). |
Rythme répétitif de sections en sections : idéal 🡪 réalité 🡪 spleen 🡪 tentatives de dépassement 🡪 ambiguïté final voir irrésolution.
Les poèmes trouvent tous un lien avec leur poème précédent.
Le Romantisme dans l’œuvre :
Baudelaire est influencé par le mouvement romantique, notamment sur les thèmes de l’amour, la mélancolie et la nostalgie. Mais le poète divague dans ce mouvement avec la fascination pour les excès, les forces sataniques, le goût du maccabre…
Le Mouvement Parnasse dans l’œuvre :
B. est très influencé par le Parnasse, notamment dans son poème « La Beauté » qui reprend une définition du beau empruntée à la sculpture ainsi qu’à l’idée de perfection presque inaccessible qu’elle implique. Mais, comme à son habitude, Baudelaire la boue avec l’or en incluant des notions macabres (souffrance, esclavage…) dans ses poèmes.
Mais son image de la beauté s‘éloigne de celle des Parnassiens qu’il juge ancienne, réduit au modèle de l’Antiquité qui est étrenisé et esthétisé à l’excès.
La Nature dans l’œuvre :
Pour apporter une touche nouvelle à son œuvre, B. y intègre la nature. Il décrit la nature comme un lieu hideux et infâme (les romantiques prennent la nature comme le reflet de leur état d’âme et comme un cadre apaisant et consolant de leur mélancolie. Tandis que les Parnassiens inscrivent la nature dans des tableaux descriptifs d’une beauté éternelle).
La nature humaine n’échappe pas à Baudelaire. Les paradis artificiels de l’alcool, de la drogue ou les plaisirs charnels ne sont pas durables.
Mais B. ne célèbre pas pour autant le monde artificiel de la ville, notamment avec la ville de Paris dans la section « Les Tableaux Parisiens ».
La Beauté Chez Baudelaire :
Baudelaire voit la beauté comme un élément dynamique qui doit surgir du mouvement qui anime l’œuvre et qui lui donne une certaine vie. La beauté chez B. est un mélange de contraires.
Le Lyrisme dans l’œuvre :
Le « je » des Fleurs du Mal, n’est pas la poète en lui-même mais peut être qui veut bien s’y identifier. Il contient une constate et profonde référence à l’intériorité humaine.
B. garde dans ses poèmes une très forte attache au lyrisme qu’il essaye de renouveler.
Baudelaire et L’alchimie poétique :
Le recueil Les Fleurs du Mal est un recueil qui renvoie à l’occultisme et au fantastique. En effet, il renvoi à un imaginaire proche de l’au-delà et des sciences occultes ainsi que l’imaginaire. Mais le recueil renvoie également à des images plus sombres. Ce qui est démontré par les noms des différents poèmes :
« Le Vampire »
« Le Possédé »
« Un Fantôme »
« Le squelette Laboureur »
« Danses Macabre »
« L’Amour et le Crâne »…
Une des figures majeures de l’occultisme est la sorcière, que B. n’hésite pas à comparer à la femme qu’il décrit comme une « Sorcière aux yeux alléchant ». Cette sorcière est une dangereuse séductrice qui use de ses charmes.
Dans son recueil, l’alchimie est perçue comme une science négative, elle est aussi perçue comme la source magique d’un enchantement. Le poète est ici identifié comme un alchimiste à partir du poème « Correspondance » car il veut découvrir les secrets de la Nature.
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