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A une passante, Les fleurs du Mal, Baudelaire

Fiche : A une passante, Les fleurs du Mal, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2017  •  Fiche  •  1 175 Mots (5 Pages)  •  1 010 Vues

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A une passante, Les fleurs du Mal, Baudelaire

• Il s’agit d’un sonnet de Baudelaire extrait des Fleurs du Mal parues en 1857.

• Dans cette partie du recueil, intitulée Tableaux parisiens, le poète peint des scènes de la vie quotidienne, scènes prises sur le vif et d’autant plus forte que B. en saisit la soudaineté.

• Dans le poème « A une passante », il évoque une rencontre aussi inattendue que violente. Il propose par ailleurs l’image d’une femme à la fois belle et mystérieuse, qu’il aperçoit de manière éphémère.

• Enfin il voue cette relation amoureuse à l’échec avant même qu’elle ait pu commencer.

1) La violence de la rencontre

A) Le contexte de la rue

• Avant même l’analyse, avec le titre de la partie du recueil « Tableaux parisiens » nous pouvons comprendre que la scène se passe dans un univers urbain, Baudelaire nous invite a partager sa vision plutôt péjoratif de la ville.

• En effet, il situe cette rencontre dans un contexte particulièrement agressif.

-La première phrase traduit la violence de cette atmosphère « la rue assourdissante autour de moi hurlait » les mots choisis montrent à quel pt le vacarme semble insupportable au poète

-Il accentue l’idée d’enfermement avec l ‘expression autour de moi au milieu de 2 termes relatifs au bruit « assourdissante » et « hurlait »

-On remarque des sonorités en « u » et des allitérations en « r » et « s » qui renforcent l’impression d’un vacarme intolérable

😎 La violence du coup de foudre

La rencontre fait l’effet d’un choc :

• « un éclair…puis la nuit ! » toute la violence est résumée dans cette expression qui associe 2 termes opposés : Baudelaire oppose immédiatement la lumière brutale et fulgurante de l’éclair au noir et a l’obscurité totale avec le mot nuit : comme si son regard l’aurait ébloui pour rendu aveugle.

- Cette impression est appuyée par l’utilisation de l’adverbe « puis » précédé par des points de suspensions qui semble indiquer la succession des évènements dans le temps, l’un étant la conséquence de l’autre

• la violence est aussi soulignée par les points d’exclamations ainsi que par l’emploi du tiret baudelairien qui correspond à une pause et qui insiste sur le vide, le néant qui succède a cet éblouissement.

2) L’image de la femme

A) La beauté de la passante

• 3 premiers vers du 1er quatrain et 1er vers du 2eme→ description de la passante de plus en plus précise plus elle se rapproche :

- met en valeur sa silhouette avec les adj « longue » et « mince »

- Rythme du vers semble insister sur la grâce de la femme : grp syllabiques ?

- Réseau sémantique valorisant : majestueuse, noble, jambe de statue, fastueuse

• « sa jambe de statue » Métaphore qui rapproche cette femme à une œuvre d’art met en relief sa beauté parfaite, sculptée.

• légèreté des mouvements qui fait parti de son charme « soulevant, balançant, agile » sa démarche est semblable a une danse tant elle est gracieuse.

• Detaille la tenue pour montrer l’élégance : le feston et l’ourlet, en grand deuil

Allure distinguée digne d’une reine que l’on peut relever avec l’adj majestueuse.

😎 Une femme mystérieuse et duelle

Le mystère de cette femme fait partie de son charme : aucunes indications précises sur l’identité de cette femme :

- utilisation des articles indéfinis « a une passante » « une femme »

Se contente de la voir et décrire

...

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