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Le pouvoir des fables, Jean de la Fontaine

Dissertation : Le pouvoir des fables, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2019  •  Dissertation  •  577 Mots (3 Pages)  •  1 501 Vues

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Intro : Le pouvoir des fables :
Avec ses fables, La Fontaine avait pour objectif d'instruire et plaire à son lectorat. La fontaine observait beaucoup ses contemporains, il se sert de ses textes pour illustrer les vices et dénoncer certains comportements. Le Pouvoir des fables, la quatrième fable du livre 8, paru en 1678, se démarque car elle ne met pas en scène des animaux, contrairement à la plupart des autres fables de La Fontaine. Cette fable vante l'efficacité de la fable et de la persuasion. Je vais répondre à la question « comment la fontaine met-il en valeur le genre de la fable, dans la première partie je vais parler du récit plaisant et dans la deuxième partie du pouvoir de la fable.

I. La situation initiale de la fable

a) Un art tyrannique

- Le début de la fable (du vers 1 au vers 15) met en scène un orateur athénien qui appelle ses compatriotes à défendre leur patrie en danger. « Un orateur voyant sa patrie en danger » l2

- Il utilise des mots violents pour choquer le public. Hyperboles « art tyrannique », « fortement », « figures violentes », « il fit parler les morts ».

- Ces techniques ne sont pas adaptées à son public « Qui savent exciter les âmes les plus lentes »

b) L’animal aux têtes frivoles

- La foule ne l’écoute pas il n’arrive pas à les intéresser

- « On ne l’écoutait pas » l8 : le pronom indéfini « on » représente la foule anonyme qui sera qualifiée plus loin « d’animal aux têtes frivoles » l13

- Normalement dans les fables de la fontaine des animaux ont des comportent humains mais là c’est l’inverse 

- Le peuple est également enfantin « vain » l1, « léger » l1, « enfants » l16. Le peuple est puéril, ce sont des adultes qui se conduisent comme des enfants.

c) Une scène tragicomique

- Le texte nous montre la solitude de l’orateur « le vent emporta tout » l12, « personne ne s’émut » l12, « on ne l’écoutait pas » l8 ce qui donne une dimension tragique à la scène

- Le contraste entre le zèle de l’orateur et l’indifférence du public confère à la scène une dimension satirique

II. La fable dans la fable

a) La mise en abime

- Dans la deuxième il y a une mise en abime

- Après avoir essayé la rhétorique traditionnelle il vas changer de ton « il prend un autre tour » l17 il invente une fable pour captiver l’attention du public

b) L’efficacité de la fable

-  Le peuple est intéressé par la fable « Et Cérès que fit-elle ? » l23

- L’orateur a réussi à captiver son public puéril

- Il leur fait remarquer « un prompt courroux l’animas d’abord contre vous » l24-25, ces phrases montrent l’indignation de l’orateur

- « se donne » l32 au présent de narration souligne le brusque changement d’attitude de l’assemblée et le fait qu’elle est désormais complètement acquise à l’orateur.

- Le participe passer « réveillée » l31 suggère que la foule était auparavant endormie

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