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Lecture linéaire fable Jean de La Fontaine, « Les deux amis »,

Commentaire d'oeuvre : Lecture linéaire fable Jean de La Fontaine, « Les deux amis »,. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2024  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 251 Mots (6 Pages)  •  57 Vues

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Lecture linéaire: Jean de La Fontaine, « Les deux amis », Fables (livre VIII,11)

Introduction :

  • Jean de La Fontaine, poète du XVIIe, inscrit dans le classicisme
  • Il évoque le thème de l’amitié dans deux fables qui se suivent, dans le livre VIII : « L’Ours et l’amateur des jardins » et « Les deux amis ». Si la première (fable 10) souligne la nécessité de se méfier d’un ami qui pourrait mal agir tout en étant bien intentionné, la seconde (fable 11) permet à Jean de La Fontaine de faire l’éloge de l'amitié.

Problématique : Comment cet apologue valorise-t-il l’amitié, en présentant ses différentes manifestations ?

Plan du texte :

1) le cadre de la fable (v. 1 à 4) : l’auteur introduit l’apologue, en présentant le cadre

2) Le récit prend place (V. 5 à 23) 

3) La morale (V 24 à la fin)

Lecture linéaire :

  1. Le cadre de la fable (v. 1 à 4)

Evocation des personnages

« les deux amis »   groupe nominal sujet

Répétition titre + V1

L’auteur insiste tout d’abord sur les deux personnages : il donne son titre à la fable

«L’un ne possédait rien qui n’appartînt à l’autre » V2

chiasme 🡺 valorise la réciprocité forte du sentiment

« amis »  V3 + « ceux » pronom

Répétition du mot « amis » reprise par le pronom «ceux» 🡺insiste encore sur l’amitié qui lie ces deux personnages.

cadre spatio-temporel

emploi de l’imparfait « vivaient » Monomotapa étant une région africaine

🡪 un cadre passé

🡪 un lieu exotique apparaît

Monomotapa crée de plus un effet dépaysant avec ces sonorités peu communes 🡺 monde imaginaire

« dit-on » incise

crée une distance comme pour s’en détacher (? Les amis de Jean de La Fontaine ne ressemblent peut-être pas aux personnages de la fable ??)

 « du nôtre » pronom possessif

crée une connivence avec le lecteur

🡺  ces premiers vers nous présentent les protagonistes, dans un cadre spatio-temporel particulier

  1. Le récit (v. 5 à 23)

v. 5 à 9

la situation initiale et l’élément modificateur

« Une nuit » CC temps

la situation initiale se situe dans un cadre spécifique

sommeil v. 5, lit v. 7, éveille v. 8, Morphée v. 9 (dieu du sommeil), couché v. 10, on dort v. 12, somme v. 13, en dormant v. 21, « songe » v. 23.

champ lexical qui associe sommeil et rêve 

« Un de nos deux Amis sort du lit en alarme ».

emploi du présent de narration 🡪 rupture nette avec l’imparfait utilisé depuis le V1

L’élément modificateur est l’inquiétude de l’ami

« Amis » avec une majuscule

🡪 majuscule = manière de remplacer le prénom

 🡺 insiste sur le sentiment 

la fable  = allégorie de l’amitié

Répétition de « amis » (v. 7, 10, 19) +

Expressions « son intime » v. 8, « aimait » v. 24 et « aime » dernier mot v. 31

le champ lexical de l’amitié 🡺 moyens pour Jean de La Fontaine d’amplifier la valorisation du sentiment

énumération des verbes d’action « sort du lit en alarme », « Il court … éveille ».

L’agitation du personnage est sensible

« valets » v. 8 et « palais » v. 9

milieu social aisé🡪 les amis sont vraisemblablement nobles

quatrain  Alarme/valets/palais/s’arme

Rimes embrassées qui renforce l’impression de noblesse

v. 10 à 18

réaction de l’ami

« s’étonne, il prend sa bourse, il s’arme»

énumération de verbes d’action 🡪 L’ami, suite à ce brusque réveil, réagit vivement

gradation des verbes qui montre la combativité de l’ami (autre caractéristique de la noblesse : le courage)

« Vient » V11 « De courir » V12

verbes de déplacement

intensifient l’impression de mouvement

V10 à 12 : allitération en [R]

« il prend sa bourse, il s’arme ; / Vient trouver l’autre, et dit : Il vous arrive peu / De courir quand on dort : vous me paraissez homme »

accentue la vivacité du comportement de l’ami

insertion de discours direct

permet de comprendre l’affection qui unit les 2 hommes

succession de questions

v. 14, 16-17 et 18

montre la volonté de l’homme de rendre service à son ami et l’attention qu’il lui porte

3 enjambements v14-15, v15-16, v16-17

Rapidité avec laquelle l’ami cherche à rendre service

V14 « N’auriez-vous point perdu tout votre argent ?

L’ami fait une hypothèse adoucie par une tournure négative

son argent, sa force « mon épée » v. 16

L’homme propose coup sur coup ce qui lui tient à cœur

Allons impératif

Exprime la hâte, l’ami est prêt à se battre pour sauver son ami

Tout votre argent

réactions hyperboliques + cadre imaginaire =  univers utopique.

la femme qui partage sa couche v. 17 et 18

référence au libertinage de moeurs  (la personne qui est à ses côtés n’est pas sa femme)

...

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