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Explication linéaire : le pouvoir des fables, Jean de la Fontaine

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Par   •  19 Novembre 2019  •  Fiche de lecture  •  572 Mots (3 Pages)  •  1 646 Vues

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Explication linéaire : le pouvoir des fables, jean de la fontaine

I. Un discours rhétorique traditionnel inefficace (v.1-14)

1. La mise en place du discours (v.1-9)

1-3 exposition de la situation. Le lieu : Athènes (lieu phare de la naissance de la démocratie) et la Tribune (siège de l’orateur sur la place public, l’Agora) l’époque : l’adverbe « autrefois » renvoie a l’antiquité et l’orateur probablement Démade, l’homme politique Athénien au IVème siècle av JC. Il joua un rôle clé dans les négociations qui mènerons au traité de paix entre Athènes et la Macédoine. Les personnages : 2 figures se détachent nettement et s’oppose : l’orateur qui se caractérisent par sa gravité et le peuple qualifié de « vain et léger ». On note d’ailleurs l’opposition des termes à la rime « léger » / « danger »

3 (2e hémistiche) -9 : parodie de l’art oratoire avec usage d’un « art tyrannique » v.3 Il s’agit d’une harangue :

- En effet l’orateur s’appuie sur les procédés de rhétorique violent et exagéré omniprésent dans le champ lexical. Il veut forcer les cœur (v.4) parle « fortement » (v.5) utilise des « figures violente » (v.7) c’est-à-dire des procédés rhétoriques propre a provoquer la frayeur de l’auditoire, comme la prosopopée évoqué au (v.9) « il fit parler les morts » + verbes exciter et tonner (sa voix est comparée au tonnerre)

- V.5-9 : gradation dans un ton du discours. Le constat au v.6 « on ne l’écoutait » entraine un surcroît de véhémence

2. Les effets du discours

Le v10 arrive comme une chute : il exprime l’incapacité de l’Orateur à entrainer l’adhésion de son auditoire malgré tous les efforts. Il est construit sur un rythme binaire, le 2eme hémistiche marquant une redondance par rapport au premier

La métaphore de 1er hémistiche rappelle les adjectifs qualificatifs « vain et léger » du v1 ainsi que la périphrase cocasse « l’animal aux têtes frivoles » v11 qui désigne le peuple

L’accoutumance a l’artifices du langage rhétorique le rend inopérant

L’usage de verbes se rapportant à la vue « regardaient » et « vit » déplace l’intérêt porté a la parole vers celui du spectacle. Il s’agit en l’occurrence de « combats d’enfant ». Autrement dit, l’adulte est discrédité aux profils d’enfant. La fontaine souligne la puérilité du peuple.

II. Changement de stratégie de l’orateur : il prend le détour de la fable pour adapter l’attention de l’auditoire (v15-21)

Le vers 15 marque une transition dans l’organisation de la fable La Fontaine. Adresse directe au narrateur au lecteur pour maintenir son attention, par l’interrogation direct. Puis le narrateur 1 (LF) laisse place à un narrateur (l’orateur) : la mise en abyme ou l’emboitement d’un récit dans l’autre nous place, nous lecteurs, dans la même position que le peuple athénien, par sorte d’effet de miroir.

1. La caractérisation du genre

Marque des guillemets au v16

Mise en scène

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