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Lecture analytique lettre 81 des liaisons dangereuses

Commentaire de texte : Lecture analytique lettre 81 des liaisons dangereuses. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  819 Mots (4 Pages)  •  968 Vues

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Lecture annalytique d'une partie de la lettre LXXXI (81) des Liaisons Dangereuses, de C. de Laclos

(Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont)

Quelle autoportrait la Marquise de Merteuil réalise-elle dans cette missive ?

Introduction : Le texte que étudions fut écrit par Chorderlos de Laclos en 1782. Cet épitre est tirée du roman Les Liaisons Dangereuses, vivement critiqués à son époque par la société, très opposée au libertinage. Ce roman épistolaire repose sur la manipulation de ces personnages principaux la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, voulant rendre une jeune ingénue (Cécile de Volanges), libertine pour se venger d'un ancien amant de Merteuil, Gercourt. Precédemment dans le livre Valmont avait écrit à la Marquise pour la mettre en garde contre Prévan, c'est pour cela que dans cette longue lettre Merteuil se pésente et insiste sur sa personnalité et son comportement vis à vis des personnes de la sociéte. Nous allons montrer dans cette lettre, l'autoportrait que la Marquise de Merteuil nous livre. Nous verrons premièrement qu'elle nous raconte la naissance de la libertine qu'elle est devenue puis qu'elle se présente comme un femme supérieur.

I- La naissance d'une libertine

A/ Une enfant fourbe

° Dans un extrait autobiograpique, elle utilise la phrase négative « je n'avais pas 15 ans », l.46 et « fille encore », l.9 pour nous montrer que la formation de sa personnalité remonte à son enfance.

° On voit très bien sa perfidie, avec l'opposition de « écoutant peu », l.12 ≠  « receuillant avec soin », l.13 nous prouvant qu'elle écouté ce qui ne lui était pas destiné.

°De plus on voit qu'enfant elle était mesquine car le parralélisme « les discours qu'on s'empressait de me tenir », l.13 et « ceux qu'on cherchait à me cacher », l.14, nous prouve qu'elle aimait entendre et savoir ce que les adultes lui cachaient mais qu'elle ne prétait pas attention à ce qu'on lui disaient.

B/ L'origine de la femme trompeuse

°l,27-28 l'hyperbole « j'ai su prendre sur ma physionomie cette puissance », nous montre qu'elle maîtrise son corps car un libertin pour manipuler les autres doit savoir maîtriser sa propre personne

° « on me croyait étourdie ou distraite », l.12, nous dit de la Marquise grâce à ces deux synonymesqu'elle joué et sait jouer un double jeu et qu'elle es très bonne commédienne

°Ensuite le groupe nominal l.49 « la science que je voulais acquérir » nous prouve qu'elle considère le libertinage comme un domaine du savoir car il lui faut des compétences, alors qu'à cette époque le libertinage est considére comme de la débauche

II- Merteuil, femme supérieur...

A/ ...par rapport aux femmes...

° la question rhétorique « Mais moi, qu'ai je de commun avec ces femmes inconsidérés », l.1 surligné par un pronom personnel tonique nous dit que Merteuil méprise toute les femmes, avec le « ces » et « inconsidérés »

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