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Lecture analytique, Les liaisons dangereuses, Voltaire

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Par   •  8 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  711 Mots (3 Pages)  •  1 079 Vues

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L.A n°3 : Les liaisons dangereuses

Introduction

Pierre Choderlos de Laclos naît en 1741 et meurt en 1803. C’est un écrivain  et un militaire français issu d’une famille de petite noblesse. Il entame très tôt une carrière militaire et mène une vie de garnison se qui lui permet de commencer à écrire, notamment des poèmes mais aussi deux contes libertins dont un paru en 1782 qui fit de lui un écrivain célèbre. Les Liaisons Dangereuses est un roman épistolaire qui se compose de 175 lettres répartis en 4 parties. Le roman connaît dès sa parution un succès fulgurant. Mais il va vite faire scandale pour l’amoralité qu’il véhicule à cause des manipulations auquel se livrent deux libertins aristocrates, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont.

La lettre 81 du recueil se situe dans la deuxième partie du roman. La marquise y retrace son éducation.

Nous verrons dans cette lettre quel portrait la marquise dresse d’elle-même.

Pour répondre à cette problématique nous verrons dans un premier temps un autoportrait épistolaire, puis l’art de la dissimulation et pour finir nous étudierons la femme des lumières qu’es la marquise de Merteuil.

Axe 1 : Un autoportrait épistolaire

Tout d’abord on reconnait le genre épistolaire puisque l’émetteur et le destinataire sont nommés : « la marquise de Merteuil au vicomte de Valmont »

On comprend donc que c’est une lettre privée car elle est adressée à un destinataire en particulier (qui est ici le vicomte) dont on sait dans le roman que s’est son amie intime. On apprend aussi qu’ils se connaissaient déjà avant (l.24-25).

Cette lettre est également d’ordre privée car à l’intérieur la marquise y évoque son passé intime : « J’étais bien jeune encore » (l.26).

La marquise est d’ailleurs le sujet et l’objet de cette lettre et parle donc à la première personne du singulier.

Transition

Nous venons de voir en quoi ce texte est un autoportrait épistolaire, maintenant nous allons voir l’art de la dissimulation.

Axe 2 : L’art de la dissimulation

On peut remarquer dans cette lettre que la marquise travaille à exprimer quelque chose de différent par rapport à se qu’elle ressent.

Elle pratique ainsi l’art de la dissimulation. On le voit avec le choix de certains termes dont le champ lexical de la dissimulation : « cacher » (l.18), « réprimer » (l.24), « dissimuler » (l.27). « Non contente de ne plus me laisser pénétrer » (l.28).

Elle nous montre ainsi qu’elle ne se laisse plus deviner. Elle dit aussi : «Je ne montrai plus que celle qui m’était utile de laisser voir. » (l.31-32).

Cela rejoint donc le champ lexical de la dissimulation. Elle a besoin de ne pas montrer se qu’elle ressent pour rester indépendante.

Transition

Nous venons de voir l’art de la dissimulation, maintenant nous allons montrer en quoi la marquise de Merteuil est une femme des lumières.

Axe 3 Une femme des Lumières

Les liaisons dangereuses a été écrit à la fin siècle du siècle des Lumière qui porte sur le pouvoir de la raison, la puissance de la science et qui prône  le fait que chaque individu est libre de penser ce qu'il veut.

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