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Lecture analytique : la laitière et le pot au lait, Jean de la Fontaine

Cours : Lecture analytique : la laitière et le pot au lait, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Janvier 2017  •  Cours  •  852 Mots (4 Pages)  •  5 383 Vues

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Lecture analytique, La laitière et le pot au lait

Introduction :

Présentation de l’auteur et de l’œuvre (voir dans le cours)

C’est la fable n°9 du livre 7 de la deuxième partie qui est dédiée à Madame de Montespan, le titre n’annonce pas un sujet grave comme la fable suivante, on est dans l’univers rustique, fermier. C’est une fable qui s’inscrit dans un cycle, celui des caprices de la fortune (à prendre dans le sens « il faut faire attention au hasard »), le fabuliste nous met en garde contre les aléas du destin.

Etude linéaire – Structure de la Fable :

Première partie, du vers 1 au vers 6 : Exposition

La Fontaine situe le personnage et l’action : petite paysanne organisée

A la fin du vers 1 : « Perette sur sa tête ayant un pot au lait », tout l’enjeu du drame, ce qui va causer le drame, complément circonstanciel de lieu « sur sa tête »,

Vers 2 : « bien posé » ce qui montre qu’elle a pris des précautions.

Vers 3 : « prétendais » suggère qu’il va y avoir un problème et un doute sur la réussite du projet, « a la ville » complément de lieu, et il est à la fin du vers parce que c’est le lieu de destination, opposition des lieux (campagne et ville), « sans encombre » thème de la catastrophe.

Vers 4 à 6 : Trois vers descriptifs, précisions vestimentaires, « souliers plats » ça fait partie des précautions pour ne pas tomber, et comme elle porte des souliers plats, elle se permet d’avoir une démarche assurée, vive : « à grands pas », « agile », « légère », le rythme est rapide avec les virgules, le fait que ce soit rythmé va donner à la fable un côté vivant et le texte plaisant.

Deuxième partie : Vers 7 à 21 : C’est le rêve de Perette

 Vers 7 : « notre laitière » le possessif « notre » montre la complicité avec le lecteur, « ainsi troussée » relevé les bords, ça montre les précautions.

Vers 8-9-10 : « comptais déjà » « employait », « pesait », énumération ou accumulation de verbes à l’imparfait parce que on est dans le récit, tous ces verbes montre une pensée rapide, elle est déjà en train de faire des projets, dans les vers, les verbes se trouvent au début, discours indirecte libre (vers 7 à 11) on est dans ses pensées et on voit qu’il y a un enchainement de propositions donc une pensée agile.

Vers 12-21 : discours directe, proposition incise « disait-elle » la rêverie prend consistance, elle rêve de beaucoup de chose, le passage est long ce qui montre qu’elle est ambitieuse, en entrepreneur agricole elle cherche à faire du bénéfice, champ lexical de la campagne « élever des poulets », « avoir un cochon », « étable », les animaux sont plus gros, elle a dans ses rêves de plus en plus d’ambition, le tableau est vivant, on se représente bien son rêve. Elle envisage aussi des obstacles mais elle les ballait comme le renard, elle pense réussir son projet, elle utilise le futur qui a un sens de certitude (v.16 et 14) ce qui montre qu’elle est sûr de la réalisation.

Transition de la partie 2 à la partie 3 : Répétition du verbe sauter, la transition s’effectue avec la répétition du verbe « sauter » ce qui montre qu’elle est heureuse.

Troisième partie : Vers 22 à 29

Vers 22 : « saute », « transporter », ce qui montre la joie de Perette

Vers 23 : Le rêve s’écroule en même temps qu’elle saute, elle passe de gros à petit, c’est l’inverse, il y a du rythme avec les virgules, beaucoup de ponctuation, la catastrophe est vite arrivée, rapport de cause à conséquence, comme le lait est tombé le rêve est terminé.

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