La Laitière Et Le Pot Au Lait, Jean De La Fontaine

La Laitière et le Pot au Lait, Jean de La Fontaine, Live VII, fable 9.

Nous allons donc étudier La laitière et le Pot au lait, qui est une fable de Jean de La Fontaine. Cette fable appartient au livre VII. Jean de la Fontaine est un poète français de la période classique. La Laitière et le Pot au lait est un récit vivant, séduisant dont la dynamique entraîne le lecteur dans un rêve euphorique. C’est une leçon humaine qui réunit le poète et ses lecteurs. Nous allons donc nous demande si la puissance de l’imagination est-elle toujours condamnable pour cela nous allons voir la farce du Pot au lait, et pour finir la réflexion humaine.

I. La Farce du Pot au lait.

A. Une figure d’une femme agile.

Un couple opposé : statique ≠ mouvement. VERS 1 à 6.

>Accent sur la silhouette féminine en mvt, un décor absent = la campagne seulement.

>vers 1 : « Perette » : « ette » suffixe populaire. Cadre campagnard à la ville ; vers 3. = deux univers opposés, campagne/ ville.

>Pot au lait valorisé comme le « trésor » de la Laitière. Insistance sur l’assise, la stabilité du pot : « sur sa tête » vers 1 ; « sur un coussinet » vers 2. Adverbe « bien », insistance sur « posé » vers 2.

>La Pose du Pot ‖ mouvement du personnage ; vers 4 : « légère » ; vers 4 : « à grand pas » ; vers 5 : « agile ». ⇒ Impression d’une femme vive, charmante.

B. Mouvement de la pensée.

VERS 7 à 21.

>Le lecteur = spectateur du rêve de puissance de la laitière. L’adjectif possessif « notre » vers 7, établit une complicité entre le poète, les lecteurs et Perette.

>Pensée bondissante et rapide : enchaînement des projets, verbes d’actions. Vers 9-10 : « Tout le prix de son lait, en employait l’argent, achetait un cent d’œufs, faisait triple couvée »

>Le mouvement joyeux du corps de Perette est à l’image de l’envolée de sa pensée qui se projette dans un avenir heureux : vers 11 : « diligent » (qui agit avec rapidité et efficacité)

>Passage au discours direct au vers 12 ! « Il m’est, disait-elle, facile » ⇒ le lecteur au centre des désirs de Perette.

C. Puissance de l’imagination.

>Désir de richesse = esprit qui s’envole.

Réel s’efface = repères temporels brouillées.

>Perette prête à combattre un ennemi imaginaire au vers 19 : « et qui m’empêchera de mettre en notre étable »

>illusions de puissance se nourrit d’expansions et suit un mouvement euphorique. Progression irrésistible, vers 13 : « autour de ma maison » d’une population animale ; vers 15 : « un cochon » ; vers 20 : « une vache et son veau » 

>L’imagination = allure raisonnable → une

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