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Lecture Analytique : Le Curé Et Le Chien (Jean De La Fontaine

Dissertation : Lecture Analytique : Le Curé Et Le Chien (Jean De La Fontaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2014  •  648 Mots (3 Pages)  •  1 165 Vues

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Étude de texte : Le Curé et le Mort

Plan du texte :

1) Vers 1 à 8 : Introduction du lecteur dans le contexte.

2) Vers 9 à 16 : Les prières du curé

3) Vers 17 à 29 : Le fantasme du curé

4) Vers 30 à 35 : Décès du curé

5) Vers 36 à 38 : Morale

Axes : I – L’aspect comique et ironique

II – La critique de l’Eglise

Axe I : Aspect comique et ironique

Cette fable qui devrait être plutôt dramatique, La Fontaine la transforme en comédie.

Dans les quatre premiers vers il y a une opposition entre le mort (« tristement » vers 1) et le curé (« gaiement » vers 3). L’auteur utilise un euphémisme pour donner l’impression que le mort va rejoindre une nouvelle demeure, or il va rejoindre sa tombe (« dernier gite » vers 2). L’auteur dédramatise l’idée de la mort et donne une impression de légèreté au texte (« carrosse porté » vers 5 ; « empaqueté » vers 6) ainsi que la métaphore du vers 7. Le mot robe est répété trois fois dans les vers 7 et 8. Au vers 9, l’auteur s’appuie sur l’aspect comique du texte (« Que les morts ne dépouillent guère »), un mort ne va pas se faire voler ses vêtements par un autre mort.

L’auteur laisse croire que le curé donne la prière vers 12-13-14 alors qu’il n’attend que son « salaire » vers 17. L’utilisation de la métaphore entre « trésor » vers 19 et le mort permet de le comparer à un objet précieux. Tous ces éléments donnent en effet un aspect ironique à cette fable.

Axe II : Critique de l’église

Jean de la Fontaine à travers cette fable critique l’Eglise.

Dès le vers 4, il dénonce l’empressement des curés « au plus vite ». Dans les vers 12-13-14, on remarque une énumération soulignant la quantité de prière mais on voit qu’au vers 15-16-17 il ne pense qu’à sa rétribution. La Fontaine emploie le mot « Messire » à deux reprise, au vers 18 et au vers 31 pour se moquer du curé. Le curé s’adresse au mort en lui parlant de toutes les récompenses dû à son enterrement (« argent » et « cire » vers 22 ; « menus coût » vers 23), et insiste avec la répétition du mot « tant » vers 22-23. Le curé se forge déjà une félicité, se réjouit de ce qu’il pourra acheter grâce à cet argent (« l’achat d’une feuillette Du meilleur vin des environs » vers 24-25) et pense à engager une domestique (« chambrière » vers 27). Le curé incarne le péché en faisant preuve de luxure (« nièce assez propette » vers 26 ; chambrière vers 27) ainsi que le péché de la gourmandise (« meilleur vin des environs » vers 25).

Le retournement de situation marqué par le présent de narration apparaît au vers 30 « un heurt surviens ». Le curé est tué par celui qui devait lui rapporter (« qui du choc de son mort a la tête cassée » vers 32). La répétition de « s’en allait » vers 1 et « s’en vont » vers 35 marque l’opposition entre le début et la fin de la

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