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Le mal Rimbaud cas

Dissertation : Le mal Rimbaud cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Septembre 2016  •  Dissertation  •  1 465 Mots (6 Pages)  •  1 324 Vues

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Le mal :

 Rimbaud

introduction

Auteur de référence, symbole de la poésie française, génie précoce et encouragé par Jean Isembard, Rimbaud est notamment connu pour son engagement dans les thèmes de la guerre. Il se nourrit de la politique et du champs militaire en y portant une critique politique et social. En effet dans son poème en « le mal », sonnet en alexandrins extrait du recueil « poésie » il dénonce la guerre franco-prussienne de 1870 sans doute un peu inspiré du chapitre 3 de Candide, œuvre de Voltaire

Nous verrons dans un premier temps comment l’auteur dénonce d’une part la violence et l’horreur de la guerre, et dans un deuxième temps son engagement

I°dEscription des ravages de la guerre

  1. La structure complexe :

Le poème est mis en valeur de part une structure binaire de 2 quatrains ou s’accumule des propositions subordonnées « et 2 tercet où se situe les propositions principales 

Cette structure est parallèle et antithétique : Les deux quatrains s’opposent aux deux tercets

Dans les quatrains on retrouve le champ lexical de la bataille « mitraille » v1, « Bataillon » v4, « épouvantable » v5

C’est un univers hostile, on y remarque la grande autorité du roi, le chef intemporé

Il y a insistance sur les ravages et les pertes humaine « crachats rouge » v1, « tas fumant » v6

En oppositions au quatrains, dans les tercets on retrouve le champ lexical du confort et de la religion (églises) « or » v10, « s’endors » v11, « Dieu » v9, « autels » v10

Il y a saturation de référence sensuel pour montrer la cupidité de Dieu et la complicité du roi « Roi qui les raille » v3, « Dieu qui rit »v9

Entre ces deux partie on observe une parenthèse au vers 7,8 « !... »

Avec le mot « saintement » qui fait office de parenthèse ironique et de transition

  1. Le thème de la guerre et sa dénonciation

Il y a dans ce poème un fort champ lexical de la guerre qui exprime l’extrême violence de celle ci « mitrailles » v1, « feu »v4, « broie »v5

On y trouve une métaphore au vers 1 « Crachat rouge » modalisation d’une maladie mortelle, la tuberculose, une maladie sale

  le titre « Le mal » sous entend surement la guerre

On y trouve aussi une périphrase au vers 6 « Fait de cent milliers d’hommes un tas fumant » renvoye au nombre très importante de victimes et de l’extrême violence de leur mort, elle est très dépréciative

La couleur dominante est le rouge symbole de violence, guerre, feu

La présence d’article générique marque la variété des armes 

 la présence de l’enjambement = mitraille > arme à feu 

Le présent « tout le jour » au vers 2 montre la continuité de la violence, de l’agression qui semble se dilaté dans le temps

La présence d’assonances en harmonie imitatives : au vers 1 on entend exploser les balles, le bruit des mitrailleuses « tandis, rouge, mitraille » « t »

On entend siffler les balles au v2 « s »

On entend la cacophonie de la guerre par la saturation des voyelles éclatantes en « a », « aille » et « oir » et en consonne dure, on entend tomber, crouler les soldats

Figure de style sonorité rythme

Rimbaud insiste sur le mépris des dirigeants en utilisant des thermes collectifs qui créer un effet d’indétermination « masse » v 4, l’hyperbole « cent millier »v6

Nous avons une focalisation interne du regard du roi au vers 3= soldat ne sont que de la chair a canon

Avec les verbes « sifflent et croulent » dans le premier quatrain on y voit la cause/ effet la vie/mort immédiate 

Le vers 5 est sans doute le plus violent du poème, il est bref, et possède une sonorité qui le rend extrêmement violent, il mime l’action de broyer par « épouvantable » à l’hémistiche, le mot broie est comme écrasé à la fin du vers

Il fait rimer les mot feu : bleu    joie ;broy

  1. Un violent contraste de la douleur, de la souffrance= les mères

 Dans le dernier tercet dédié au mère des soldats on y retrouve un fort champs lexical de la souffrance « angoisse », « pleurant » v 2, « mouchoir » v3

2 groupes au participe passé et deux au participe présent 

La présence d’un enjambement au vers 12,13, montre des mères comme « tassées » = douleur, poids

On remarque un vocabulaire assez péjoratif a l’égard de ses femmes « vieux bonnets »v13 renvoye à leur pauvreté, « ramassé »v12 renvoye a la faiblesse de l’age, « noir » v13, « angoisse » v14 renvoye au deuil

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