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La morale de la princesse de Clèves est-elle en accord avec elle-même ou avec les conventions sociales ?

Dissertation : La morale de la princesse de Clèves est-elle en accord avec elle-même ou avec les conventions sociales ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2021  •  Dissertation  •  1 616 Mots (7 Pages)  •  4 128 Vues

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Ange BONNIN

1ère F

   Madame De Lafayette est un auteur du classicisme, elle écrit la princesse de Clèves au 17siècle, néanmoins l'histoire se passe pendant une année du 16ème siècle, on y suit l'histoire de la princesse de Clèves faisant ses premiers pas dans la cour et rencontrant monsieur de Nemours, après cette rencontre elle commence à sombrer peu à peu dans sa passion. Après cela elle fait de son mieux afin de ne pas sombrer dans la passion et respecter les conventions sociales à l’aide de sa morale, les conventions sociales sont les normes morales à respecter afin de pouvoir se tenir en société. On peut ainsi se demander si la morale de la princesse de Clèves est en accord avec elle-même ou avec les conventions sociales.

Nous commencerons par voir si la morale de la princesse de Clèves est en accord avec les conventions sociales plus qu’avec elle-même, nous verrons ensuite la morale est en accord plus avec elle-même qu’avec les conventions sociales, nous finirons par fusionner ces deux opinions afin de conclure si la morale de la princesse de Clèves est plus en accord avec les conventions sociales ou avec elle-même.

La princesse de Clèves est un personnage qui respecte les conventions sociales par crainte, en effet elle est éduquée pour être un personnage flegmatique qui ne montre aucun défaut face aux autres, la morale de la princesse de Clèves l’incite à suivre ses conventions quelques soit ce qui se passe autour d’elle, en effet dans la scène du bal, on peut voir que la princesse de Clèves ne bronche à aucune occasion, elle respecte son rôle de personnage flegmatique qui suit les conventions sociales afin de garder une réputation à toute épreuve, le fait qu’elle ne montre aucun geste d’étonnement en voyant la beauté du duc de Nemours montre son sang froid qui est construit pour satisfaire les conventions sociales, Sa morale l’empêche de faire quoi que ce qui pourrait transgresser les conventions sociales tel que se laisser faire la cour par le duc de Nemours ou montrer de l’étonnement et participer à des commérages avec d’autres membres de la cour. Si l’on revient  à la scène du bal de la princesse de Clèves on peut s’apercevoir que toute la cour participe activement à la scène, en effet, on peut voir que la cour agissent comme des spectateurs, ils réagissent à chaque actions des personnages principaux et montre leur étonnement, leur joie et leur envie sans honte, le roi et les reines, eux, interagissent complétement afin de provoquer la rencontre des deux personnes les plus belles de la cours manifestant leur envie de savoir ce qui va se passer, même le duc de Nemours est étonné de voir la beauté si grande de Madame de Clèves. Chacun de ses personnages est là pour rehausser le côté flegmatique et morale que la princesse de Clèves laisse ressortir afin de satisfaire les conventions sociales.

La princesse de Clèves est un personnage qui tombe dans la passion et n’est plus rationnel quand elle voit monsieur de Nemours comme on peut le voir dans le roman quand elle commence à l’éviter par peur que sa passion refasse surface, la morale l’oblige à respecter les conventions sociales, cependant elle, aimerai bien que le duc de Nemours lui fasse la cour, elle aimerai bien qu’il lui confie son amour au fond d’elle, cependant, même si la princesse de Clèves est en pleine passion pour le duc de Nemours, sa morale l’oblige à rester sur le droit chemin et suivre les conventions sociales s’oppose à laisser tomber son personnage désintéressé et semblable à une beauté de glace. Sa passion l’oblige à prendre des distances avec le duc de Nemours comme lui dicte sa morale, un exemple pourrait-être le moment où elle découvre la lettre du vidame de Chartres. Alors que sa morale est entièrement contre le fait d’éprouver de la passion pour cet individu, elle ressent une profonde tristesse en pensant que le duc de Nemours éprouve de l’amour pour une autre femme qu’elle. Ce sentiment est la preuve que la passion qu’elle possède pour le duc de Nemours est un véritable amour. La jalousie est un sentiment qui ne ment pas et on peut donc s’assurer qu’elle l’aime contrairement à ce que sa morale lui fait croire, après cela son sentiment de tristesse se transforme en joie quand on lui apprend la vérité valide la théorie de son amour pour le duc de Nemours En effet la joie dont elle fait preuve quand elle l’apprend, même si elle est moins forte que sa détresse lors de son aveu à son mari, est suffisante pour prouver à qu’elle point sa passion est grand pour le duc de Nemours alors que sa morale lui dit de n’en éprouver aucune Dans ce passage elle décide donc d’aider le Vidame de Chartres afin de respecter les conventions sociales tel que l’aide à son prochain, le fait qu’elle fasse lui permet de confirmer la vérité sans pour autant montrer qu’elle est intéressée par la situation amoureuse du duc de Nemours mais sa morale ne lui dis en aucun de s’approcher du duc de Nemours car plus elle l’approche plus la passion devient grande et plus sa morale entre en désaccord avec elle-même.

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