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La charogne

Commentaire de texte : La charogne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  734 Mots (3 Pages)  •  354 Vues

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Analyse linéaire :

« La charogne », Les fleurs du mal,Baudelaire

VERS N°5

→ Comparaison avec l’outil « comme », personnification de la charogne en femme « jambes », La position de la charogne suggère une érotisation du corps.

VERS N°6

→ Brûlante renforce l’érotisme, paradoxe (avec l’état de la charogne qui est un corps froid). Double sens de cet adjectif, celui de la fièvre qui conduit à la mort, mais aussi celui du feu du désir.

Une fois encore, Baudelaire associe l’érotisme à la mort (Eros et Thanatos) comme dans le vers précédent.

→ « Suant les poisons » renvoie à une odeur nauséabonde.

VERS N°7

→ La charogne se montre aux yeux du monde sans contrefaçon « nonchalante, cynique »

VERS N°8

→ Hyperbole : « plein d’exhalaisons » = renvoi à l’odeur

Baudelaire fait appel à l’odorat, mais aussi à la vue puisqu’il s’agit d’une description. La charogne est en train de se métamorphoser en être humain.

VERS N°9

→ Antithèse entre soleil et pourriture ; Le verbe « rayonnait  »amène une focalisation sur l’objet ; la pourriture renvoie à l’état de décomposition, elle suggère le dégoût. Le soleil permettrait cette sublimation. « Cette » adj démonstratif qui montre qu’il pointe le doigt sur cet objet.

Cette antithèse marque une distance ironique.

VERS 10

→ comparaison avec l’outil « comme ». Il fait appel au goût grâce à un mot qui renvoie au domaine culinaire. Également présents au vers 6. Ironie également ici car comment peut-on avoir faim devant un tel tableau.

VERS 11&12

Euphémisme → rappel de la mort et du cycle de la vie.

Pour lui, la mort est plutôt banale.

VERS N°13

→ Le ciel est personnifié par le verbe « regardait »/ Parallélisme avec « rayonnait ».

→ Oxymore « carcasse superbe » → renvoie à la sublimation de la charogne, d’un côté le substantif « carcasse » renvoie à la décomposition, et l’épithète « superbe » en fait l’éloge.

→ Allitération en S dans les 3 premiers vers qui marque une insistance

VERS N°14

→ Comparaison entre la carcasse et une fleur (méliorative) qui rappelle la beauté, les jambes en l’air et qui sert à la métamorphose de la charogne. Cette comparaison rappelle l’association traditionnelle Femme/rose tel qu’on pouvait le retrouver chez les poètes du XVIème (pensons à Ronsard par exemple). Détournement donc du cliché.

VERS N°15&16

→ hyperbole « si forte », (intensif si)

Une fois encore l’odorat est sollicité, avec un lien de cause à effet qui unit la charogne et la jeune femme. Ce lien est renforcé par la rime riche « épanouir » et « évanouir ».

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