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La Peste, Albert Camus (1947)

Commentaire de texte : La Peste, Albert Camus (1947). Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  20 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  1 116 Mots (5 Pages)  •  360 Vues

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La Peste                       Albert Camus  (1947)

      Du port obscur montèrent [a]les premières fusées des réjouissances officielles[b]. La ville

les salua par une longue et sourde exclamation. Cottard, Tarrou, ceux et celle que Rieux [c]

avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés.[d]

les souffrances sont exprimées par les verbes « aimés et perdus » et par la série de substantifs désignant soit la cause (mort/ coupables) , soit la manifestation (oubliés)soit les victimes du malheur

 Le vieux avait raison, les hommes étaient toujours les mêmes[e]. liais c'était leur force et

leur innocence [f]et c'est ici que, par-dessus toute douleur, Rieux sentait qu'il les rejoignait.[g] 

Au milieu des cris qui redoublaient de force et de durée, qui se répercutaient longuement

jusqu'au pied de la terrasse (Rieux observe les réjouissances assis à une terrasse = surplomb), à

mesure que les gerbes multicolores s'élevaient plus nombreuses dans le ciel, le docteur

Rieux décida alors de rédiger le récit ( =refus du silence+ choix du témoignage écrit = rappel de l’importance de la littérature comme instrument de connaissance, de réflexion , et de culture= le récit revêt une dimension universelle+ valeur de témoignage historique et condamnation du mal) qui s'achève ici,[h] 

pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner en faveur de ces

pestiférés( pestiférés), pour laisser du moins un souvenir de l'injustice et de la violence 

qui leur avaient été faites, et pour dire simplement ce qu'on apprend au milieu des fléaux,

qu'il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser. (  allusion avec le lexique de la guerre au contexte de la seconde guerre mondiale)

 

    Mais il savait cependant que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire

définitive. Elle ne pouvait être que le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir[i] et que,

sans doute, devraient accomplir encore, contre la terreur et son arme inlassable, malgré

leurs déchirements personnels, tous les hommes qui, ne pouvant être des saints et refusant

d'admettre les fléaux (fléaux), s'efforcent cependant d’être des médecins. ( à relier avec l’idée de témoin)[j]

      Écoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville, Rieux se souvenait

que cette allégresse était toujours menacée.[k] Car il savait ce que cette foule en joie

ignorait, et qu'on peut( emploi du présent = menace toujours latente) lire dans les livres, que le 

bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais, qu'il peut  rester pendant des dizaines [l]

d'années endormi dans les meubles et le linge, qu'il attend patiemment dans les chambres,

les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses, [m]et que, peut-être, le jour viendrait

où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les

enverrait mourir dans une cité heureuse.  ( personnification de la maladie + assimilation à une divinité maléfique= vigilance vis à vis des différents fléaux qui guettent l’homme)

Champ lexical de la peste ‘’dénoté’’=>ces termes révélateurs de la maladie, au sens médical du terme se rattache l’idée de souffrance et de mort ( perdus/ morts/ terreur/ déchirement) de terreur.=Ainsi la peste et la ville pestiférée sont les métaphores d’un mal plus profond .

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