La Peste, Albert Camus
Commentaire de texte : La Peste, Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar alvegw • 24 Novembre 2012 • Commentaire de texte • 785 Mots (4 Pages) • 1 566 Vues
PLAN DETAILLE DU COMMENTAIRE COMPOSE A REDIGER POUR LE VENDREDI 8 NOVEMBRE
Extrait à commenter : « Les confidences de Tarrou » : p.250, à partir de « Je n’ai pourtant gardé…. », jusqu’à… « le plus abject des assassinats ».
Pb : en quoi cet extrait = révélateur de la dimension symbolique de la peste, de La Peste ?
1/ Le récit d’un souvenir fondateur
a) Les trois temps de la prise de conscience de Tarrou
Décomposition du texte en 3 temps = les 3 § de l’extrait :
1e = une révélation : la figure humaine de l’inculpé (Tarrou = comme hypnotisé : « je n’eus plus d’yeux que pour lui »). Portrait à la manière des journalistes : étudier les caractéristiques du portrait, détails…
Déplacement du point de vue sur Tarrou adolescent : champ lexical de l’émotion.
Au centre de ce dernier temps : le psg du magistrat = le père de Tarrou. Portrait : étudier les caractéristiques du portrait + sa visée à savoir : violente critique de la sentence et au-delà condamnation de la justice.
b) Une expérience décisive pour l’adolescent qu’était Tarrou :
Une journée décisive = un tournant dans sa vie : cf étude des indices temporels (« brusquement, jusqu’ici et dans la phrase qui suit directement le passage : « A partir de ce jour… » = répété 2 fois.
Caractère exceptionnel du moment : cf hyperboles intensité de la découverte (« un instinct formidable comme une vague » + comparaison ici, « aveuglément entêté », « bien plus vertigineuse…. ».
Journée fondatrice : marque l’engagement de Tarrou tout ce qui peut donner la mort.
2/ Une rhétorique persuasive :
a) Long discours destiné à susciter la sympathie de Rieux et derrière du lecteur pour l’inculpé :
Présenté sous les traits d’un être faible, inspirant la pitié (« petit », « pauvre »), et jeune (« une 30aine d’années »). Périphrase pathétique (« ce malheureux ») : étudier effets sur le lecteur.
Présenter comme un animal (« poil roux », « hibou effarouché ») traqué.
Formule conclusive du portrait (« il était vivant ») la perspective de la mort monstrueuse qui l’attend.
b) En opposition : la figure du magistrat suscite l’antipathie :
Son absence de sentiment (« ni bonhomme, ni affectueux » : souligner ici le // de construction qui accentue l’idée).
A nouveau, métaphore animale (« sa bouche grouillait de phrases […] comme des serpents ») interprétation, effets sur le lecteur.
une présentation manichéenne des acteurs du procès = au service de l’argumentation persuasive de Tarrou et de sa dénonciation.
c) Inversion des catégories
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