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La Peste Albert Camus

Fiche de lecture : La Peste Albert Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2013  •  Fiche de lecture  •  2 153 Mots (9 Pages)  •  1 427 Vues

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Résumé - La Peste

La Peste est un roman d'Albert Camus publié en 1947. Certains personnages de la Peste sont présents dans des pages des Carnets, écrites à Alger en 1938. Mais c’est surtout à Oran, de la fin de 1940 au printemps de 1942, puis en métropole que Albert Camus élabore son roman. Une première version manuscrite, prête au début de 1943, est profondément remaniée. Publiée en juin 1947, la Peste vaudra à Camus son premier grand succès de librairie (161 000 les deux premières années, 5 millions depuis).

Les personnages :

Suite à une épidémie de peste, les autorités décident de fermer la ville d'Oran.

Les habitants s'organisent pour survivre au siège de cette maladie mortelle, et en particulier :

Rieux : docteur, il est l'un des premiers à identifier les symptômes de la maladie, et devient un personnage central dans l'organisation sanitaire de la ville. A travers le journal du docteur Rieux, nous assistons à l'évolution tragique du mal et nous faisons la connaissance des autres personnages.

Rambert : journaliste parisien, qui n'a de cesse de tenter de quitter cette ville, où il n'était que de passage. D'abord il essaie de quitter la ville, puis se sent solidaire de la misère des autres. Il décide donc de rester et participe aux formations sanitaires pour aider les habitants.

Tarrou : personnage mystérieux se révélant petit à petit. Il retrace la peste à travers ses carnets dont le narrateur s'est inspiré. C'est principalement lui qui organisera l'organisation sanitaire de la ville. Il est un jeune idéaliste et avec le docteur Rieux, il lutte pour sauver autant de vies que possible. C'est lui qui est à l'origine des formations sanitaires.

Cottard : semble avoir eu un passé difficile, mais qui trouve dans l'état de siège une occasion de se réconcilier avec la société. Il profite lâchement de la misère générale en faisant de la contrebande et du marché noir.

Grand : un employé de mairie, très dévoué à ses tâches administratives. Il s'occupe de nombreux rôles dans les formations sanitaires.

Le Père Paneloux : appelle ses fidèles à méditer sur le sens de ce message envoyé par le ciel. Pour lui, la peste est à la fois une punition de Dieu et une occasion de se convertir, il évoque ce point de vue lors de son premier prêche. Dans le second prêche, on voit qu'il a été affecté par la mort d'un enfant, son discours est plus hésitant, il se sent plus solidaires des habitants.

L'histoire :

Nous sommes en Algérie, à Oran plus exactement, et nous faisons la connaissance du docteur Rieux et de sa femme. Celle-ci étant malade, il ira la conduire au train pour qu’elle se rende dans un endroit au climat plus propice pour se faire soigner. Mais avant cela, il a quelques visites urgentes à faire. Dans le couloir de son immeuble, à sa plus grande surprise, il tombe en arrêt devant un cadavre de rat. Il le signale à son concierge qui a toutes les peines du monde à le croire.

A son retour pour prendre sa femme, ce sont deux autres cadavres qu’il trouve sur le trottoir.

Le train part. Cette séparation lui coûte, mais il espère bien qu’elle lui permettra de retrouver sa femme en pleine santé. Lui-même est tellement pris par ses occupations que l’augmentation des cadavres de rats ne va pas le frapper outre mesure. Le juge Othon, homme rigide s’il en est, lui parle du phénomène mais il répond que ce n’est rien.

Il nous décrit Oran comme une ville assez laide, terriblement chaude, au climat dur, dominé par deux saisons qui sont un été et un hiver, peuplée de gens durs surtout préoccupés à faire des affaires, de l’argent. Oran est aussi un port important et la mer y joue un grand rôle. Heureusement qu’elle est là pour rendre la ville un peu plus agréable

Et le nombre de rats morts ne cesse d’augmenter. Maintenant il en est qui sortent en vacillant à la lumière pour y mourir aussitôt.

Rieux fait la connaissance d’un journaliste de Paris, Raymond Rambert, qui souhaiterait l’interroger sur les conditions sanitaires de vie des Arabes. Il va refuser l’interview, Rambert lui avouant qu’il ne peut publier une condamnation totale. La réponse de Rieux est directe : « Je n’admets que les témoignages sans réserves. Je ne soutiendrai donc pas le vôtre de mes renseignements. » (Page 19)

Le phénomène de la mort des rats ne cesse de prendre de l’ampleur et Rieux va trouver son concierge qui ne se sent pas bien du tout. Il a des bubons aux aisselles et une forte fièvre. Elle va passer, puis prendra une ampleur bien plus grande, et le concierge va mourir dans de grandes souffrances. Il sera, pour nous lecteurs, le premier mort de la peste.

Nous faisons aussi la connaissance de quelques personnages qui prendront de l’importance. Il y a le père Paneloux, un Jésuite érudit, militant, mais aussi ouvert aux autres. Nous avons rencontré le journaliste Rambert, mais il y a également Grand, petit fonctionnaire dans l’administration de la ville et Cottard, son voisin de palier. Ce dernier vient de tenter de se suicider par pendaison tant il est désespéré. Rieux se verra obligé de signaler le cas à la police.

Le juge Othon, nous l’avons déjà croisé à la gare, mais le voilà au restaurant avec sa femme et ses deux enfants, raide comme la justice qu’il représente. Il y a aussi Jean Tarrou, homme plutôt mystérieux qui habite la ville depuis seulement quelques semaines et vit à l’hôtel. En personnages tout à fait secondaires, il y a un vieil espagnol asthmatique qui râle contre tout et un petit vieux qui n’apparaît à son balcon qu’aux heures où il peut cracher sur les chats.

Les rats continuent à mourir de plus en plus mais le nombre de malades augmente aussi. Rieux avertit un de ses confrères, le docteur Richard, qui estime qu’il y a peut-être quelque chose mais qu’il n’est pas habilité à s’occuper de cela.

Il faut dire que le préfet entend ne pas affoler la population et les statistiques de rats morts et de malades ne sont pas dévoilées par les autorités.

Une particularité de ce récit est que nous ne savons pas qui en est le narrateur. Le tout nous est raconté par des carnets mais dont nous ne connaissons pas

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