Jean-Luc Lagarce "juste la fin du monde"

Jean-Luc Lagarce est à la fois comédien, metteur en scène, directeur de troupe et dramaturge

En 1988 il apprend qu’il est atteint du sida et se sais condamné. En 1990 il écrit « Juste la fin du monde ».Et il meurt prématurément en 1995 à l’age de 35ans

« Juste la fin du monde » est l’un des plus grand succès littéraire de l’auteur, c’est une pièce de théâtre tragique.

L’histoire se déroule un dimanche midi en famille, Louis a 34 ans il est le personnage principal de l’œuvre et vient annoncé sa mort prochaine à sa famille qu’il n’a pas vu depuis 1 dizaine d’années. Louis est un « transfuge de classe »( Pierre Bourdieu ) il a changé de milieu social en quittant un milieu familial provincial pour devenir écrivain.

 Sa famille est composé de son frère Antoine âgé de 32ans au tempérament colérique, sa femme Catherine âgé de 32ans qui est douce et pacifique, de sa petite sœur Suzanne âgé de 23ans en quête d’une identité quel pense trouvé grâce a Louis. Et enfin de sa mère de 61 ans qui est la chef de famille depuis le décès du père.

Durant tout le long de la pièce il y a une atmosphère de gène, un malaise dans la parole qui donne lui a des confrontations mi-comique mi-poignante. Les personnages cherchent leur mots, bégaie sans cesse, comme si aucun mot n’était assez juste et par peur sans doute de blesser autrui. De plus Louis est un homme de lettre, donc les membres de sa familles ont peur de mal s’exprimer et de paraître idiot

Ce malaise ai du au retour de Louis qui vient bouleversé l’équilibre familial, en effet pour la mère c’est le retour du fils prodige, écrivain, dont on n’a pas vraiment compris le départ comme on peut le constater dans cette citation ou Suzanne s’adresse a Louis « elle ta mère, ma mère (…) elle dit que tu as fais et toujours fais ce que tu avez a faire, elle répète ça, et si nous devions par hasard, seulement, ne serait-ce qu’a peine insinuer, oser insinuer que peut être comment dire tu ne fus pas tellement tellement présent, elle répond que tu as fait et toujours fais ce que tu avais a faire et nous, nous nous taisons »

Pour Antoine c’est le retour du frère aînée rival qui ravive un gros complexe d’infériorité.. Pour Catherine et Suzanne, Louis est un miroir qui les rappelle a la médiocrité et la banalité de leur vie.

Du cote de Louis, il y a une urgence et la nécessité vitale de dire, mais la confrontation a sa famille le laisse silencieux en effet il n’est pas le seul a vouloir s’exprimé, son départ a laisser des blessures qui n’ont pas cicatriser et les membres de sa famille veulent « dire » eux aussi.

Louis va être confronter a chaque membre de sa famille seule à seule, il essaiera le temps d’une journée d’entendre tout les maux de cette famille brisé, il oubliera un temps sa crise personnelle pour s’ouvrir au souffrance de ces proches.

L’obsession psychologique des personnages qui se disputent sur chaque mot prête parfois a sourire alors que la mort, elle vraiment tragique n’est pas tres loins, la famille se dispute pour des broutilles tout en passant a coté de l’essentiel. Ce qui prouve la pertinence du choix du titre « Juste la fin du monde » associant deux éléments contradictoires. Il est très ironique. "La fin du monde" est un événement dramatique et terrible ... et il y a en même temps sa réfutation, c'est "juste" la fin du monde. Comme si ce n’était pas si grave que ça. 

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