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Gargantua de Rabelais

Dissertation : Gargantua de Rabelais. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2022  •  Dissertation  •  2 917 Mots (12 Pages)  •  693 Vues

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Joshua

THIRIET

1G1

Dissertation de Français

        

        L’humanisme est un mouvement culturel, philosophique et artistique crée au XIV siècle, mais aussi une manière de voir le monde, et notamment, la société avec ses défauts. En quoi peut-on dire que l’œuvre de Rabelais : Gargantua est une satire humaniste ? On peut donc se demander comment et de quel manière le roman de Rabelais critique sa société. Nous verrons dans un premier temps les éléments de cette satire, puis l’auteur nous exposera sa vision de la bonne société humaniste pour finalement analyser le célébré rire rabelaisien.

        Pour commencer, Rabelais veut nous décrire sa société, avec ses vices, ses défauts.

        Pour se faire, il commence par critiquer l’ignorance de son temps dès le plus jeune âge, avec l’éducation de l’époque. Pour se faire, le roman nous expose l’éducation de Gargantua, qui, après avoir impressionné son père avec un poème qu’il a improvisé, fut éduqué par des maîtres engagés par son père, provenant de la Sorbonne, maître Tubal notamment. Cet éducation est la méthode d’apprentissage typique du moyen age, ultra répétitive, et apprentissage bête, en effet on apprend que Gargantua recopie tout ces livres, apprend l’alphabet par cœur a l’envers, apprenant tout, pouvant tout réciter de mémoire, mais ne sachant pas réfléchir sur ces leçon.  Combiné a cela, la pauvre charge de travail fourni, gargantua travail « une méchante demi-heure » ce qui retarde son apprentissage, mettant notamment plus de 5 ans a apprendre son alphabet. Tout ceci démontre une éducation lente, bête, répétitive. En plus de l’éducation de son esprit, celle du corps n’est pas plus travaillé par l’étudiant. Le seul exercice physique fait par le Géant est de se retourner 6 ou 7 fois dans son lit, dort jusqu’à 9h du matin, ne se lave pas pour ne pas perdre de temps, se brossant les cheveux avec le peigne d’Almain (la main). Tout ce manque d’hygiène caractérise la pauvre place qu’occupe le soin du corps dans l’éducation de la Sorbonne. L’éducation de l’âme, est tout autant négligé, faisant des messes a foison, où Gargantua écoute seulement les lectures des prières. Au moment de lire la bible, on lui apporte un livre étant emmitouflé de peau et durement fermé. Pesant au passage « onze quintaux six livres », ce qui est très lourd. Ce passage révèle une métaphore, en effet si ce livre est durement fermé, lourd a transporté, c’est que l’auteur veut représenter que le savoir est bien trop dur a étudier, qu’il faut faire de lourd effort pour parvenir a seulement étudier.

        Ce passage caractérise également une critique faite a l’égare de la religion.En effet, la religion, a une place très importante dans la société de Rabelais, seulement elle ne convient pas a Rabelais, qui le démontre notamment avec la traduction parfois douteuse du livre sacré, l’auteur marquant le fait que l’étude des langues comme le latin est délaisser, alors qu’elle est la langue de la bible. L’ignorance au niveau anatomique, comme dit dès le deuxième chapitre,du livre avec la naissance de Gargantua et l’incapacité des bonnes sœurs d’aider correctement Gargamelle, dosant mal ses médicaments, provocant un effet non escompté sur la géante. Cette méconnaissance du fonctionnement global du corps a pour raison l’interdiction de l’Église de disséqué les corps humain. Les moines, symbole populaire de l’église dans les villages ou les villes de France, sont ridiculisés a plusieurs reprise par Rabelais, les représentant alcoolisé, dans de ridicules situations. Notamment dans les chapitres 18 à 20 où maître Janotus, pourtant plus vieux des membres de la Sorbonne, est envoyé pour récupérer les cloches de notre-dame de Paris volé par Gargantua. Il est représenté comme un homme prônant l’appât du gain promis par le géant si quelqu’un arrive a le convaincre de rendre les cloches (une paire de chaussures) et non les intérêt de l’église. Le vielle homme partant dans un discours sans queue ni tête, avec des arguments décousus, exemples inappropriés ou des idées sans cohérence.Gargantua et les siens, pour remercier le vieux Sorbonnard, lui proposa a boire, ce que maître Janotus accepta gracieusement. Le géant lui rendu les cloches, non parce qu’il a été convaincu, mais parce qu’ils ont bien rit. Ce qui démontre à la fois, la faiblesse d’esprit des hommes d’église, mais aussi l’alcoolisme ; que l’auteur dénonce aussi avec Maître Tubal. Celui-ci buvant dès que l’occasion se présentait, et qui le recommandait fortement. Rabelais dénonce également la faiblesse des moines, de part leurs manque de courage et leurs forme physique déplorable. Lorsque les moines de l’abbaye de Seuillé se font encerclé par l’ennemie, leurs seul armes de défense est les psaumes qu’ils récitent frénétiquement, or, ce n’est pas des mots qui feront fuir l’ennemie. Ce passage montre l’inactivité des moines en dehors de leurs services religieux, ce que Rabelais critique.

        La politique est un sujet chère a Rabelais, il en fait une critique de son temps a travers son livre. Notamment avec la guerre Picrocholine. Qui est devenue une expression signifiant une guerre sans raison notable grâce aux récits de son livre. Picrochole, va déclarer la guerre a l’empire de Grandgousier, guidé par la colère qui l’anime suite aux récit de simple marchand ayant été agresser par des paysans. C’est cette décision sans recul, sans réflexion que veut mettre en évidence Rabelais. En effet, cette décision n’est pas a prendre a la légère, une déclaration de guerre signifie des morts, des blessés, ce que n’a pas l’air de concevoir Picrochole, qui instantanément, va envahir Grandgousier et piller, détruire, tout sur son passage. Guidé par des conseillés, l’incitant à envahir le monde entier, guidé par la cupidité, et l’idée d’un monde leurs appartenant. Nous exposant un dirigent sans recul, fonçant tête baissée vers la bataille, sans même de stratégie, divisant son armé par deux, une partie contre Grandgousier et l’autre pour conquérir le monde. Sans réel formation d’armé, comme le dit Rabelais, « ils partirent en campagne pêle-mêle » signifiant sans aucun ordre de bataille. Nous exposant donc une armé non formé a la guerre, avec de cupide dirigeant, gouverné par un roi n’ayant pas réfléchis a la teneur de ses actes. Refusant même la paix proposé par le père de Grandgousier à deux reprise. Avec la lettre de Grandgousier pour Picrochole, puis par les dividendes proposée.Rabelais nous expose donc principalement ce qu’il reproche a sa société.

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