Fiche d’arrêt réalisée par Camille Simon _ droit des personnes _ 2022

Lucien                                                                                                                                             2°6

Meyer

Commentaire de texte Madame Bovary de Gustave Flaubert (1857)

I-L’enrichissement du marchand

   a.La vente excessive

   b.L’épargne bancaire

   c.Vers toujours plus de projets

II-Appauvrissement du consommateur

   a.La sur-consommation

   b.Le besoin d’emprunter

   c.La chute financière

Introduction :

Cet extrait est un passage de Madame Bovary écrit par Flaubert en 1857.

Madame Bovary est une œuvre littéraire faisant partie du mouvement du réalisme.

Le réalisme est apparu en France vers 1850 né du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique. Gustave Flaubert est l’un des piliers du mouvement réaliste, avec un regard lucide sur le comportement des individus et de la société, il écrit de grandes œuvres dont l’Education sentimentale ou les Trois Contes qui font parti du mouvement réaliste.

Dans cet extrait de Madame Bovary, Flaubert veut critiquer la société de consommation, en parlant avec des personnages différents. Celui qui a réussi en vendant des produits non indispensables pour gagner toujours plus d’argent, et à l’inverse le personnage dans l’adversité qui continue à s’enfoncer dans la misère en essayant pourtant d’en sortir. Sachant que l’un progresse grâce à la décadence de l’autre.

I-L’enrichissement du marchant

A)

Un marchand va vouloir vendre toujours plus quite à escroquer ses clients. Pour l’argent il va être prêt à tout, «M.Lheureux surtout le harcelait» la vente se fera presque par obligation sans laisser le client décider, «Charles eut beau dire qu’il n’en avait pas besoin, le marchand répondit arrogamment qu’on lui avait commandé tous ces articles et qu’il ne les reprendrait pas». De plus il va même profiter du handicap d’une cliente pour se procurer plus d’argent « au plus fort de la maladie d’Emma, celui-ci, profitant de la circonstance pour exagérer sa facture» toute en créant une mise en scène pour frapper l’oeil de la cliente et ajouter à cela l’envie d’achats supplémentaires «avait apporté le manteau, le sac de nuit, deux caisses au lieu d’une, quantité d’autres choses encore».

Une vente qui se veut le plus rapide possible. En effet ici, Flaubert va utiliser des points virgules pour mettre fin à une action, l’écriture est rapide avec des phrases courtes donnant une impression de rapidité dans l’action ; « devenait effrayante ; les notes pleuvaient dans la maison ; les fournisseurs murmuraient ; M. Lheureux, … ect».

En plus le marchant ne laisse jamais ses clients tranquilles, « M. Lheureux revint à la charge, et, tour à tour menaçant et gémissant, manœuvra», ici l’auteur utilise une animalisation pour transformer le marchant en animal agressif.

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