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Etude de texte n°3 : “l’ultime trajet”,

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Par   •  13 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  938 Mots (4 Pages)  •  376 Vues

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FRANCAIS

Etude de texte n°3 : “l’ultime trajet”,

Extrait du chapitre XLVIII (lignes 2324-2368

Le texte que nous allons étudier a été écrit par Victor Hugo, grand auteur romantique français qui a exploré tous les genres littéraires. Il est extrait de son livre Le Dernier jour d'un condamné que l'on nommera « l'ultime trajet » publier en 1829. Il se situe dans le chapitre XLVIII entre les lignes 2324 et 2368. Ce texte est pathétique et veux donc susciter la pitié et la compassion du lecteur. Dans cet extrait un convoi déplace le condamné de la Conciergerie à la place de Grève devant une foule de curieux, venus assister à son l'exécution, le tout dans une atmosphère froide, humide et tendue. Dans cette analyse de texte nous démontrerons comment l'extrait étudié suscite-il la pitié et la compassion envers le condamner, pour révolter le lecteur contre la peine de mort. Premièrement nous étudierons la solitude du narrateur vis-à-vis de la foule, de la religion et de son sentiment de captivité. Ensuite nous examinerons la souffrance du condamner via son ses sens : ouïe et sa vue, puis la peur qu’il éprouve suite à cela.

Dans tout l'extrait le narrateur est victime d'une grande solitude qui le ronge et l'habite. Cette solitude se ressent notamment à cause de la distance et l’hostilité de la foule énoncé par cette phrase : « cette foule où tous me connaissent et ou je ne connais personne » l.2359. L'antithèse « la foule se démolissait […] s'allait se reformer » l.2325 démontre aussi la différence foule/condamné ainsi que la capacité régénératrice de celle-ci tel une vague dont le courant le guide à la mort. Cette citation sert également de réification de la foule pour la déshumanisé et la différencier encore plus du condamné. De nombreux termes péjoratifs tel « avide » et « cruels » l.2359 illustrent l’hostilité de la foule. Elle n’est pas la seule cause de la solitude du narrateur solitude.

En effet le paysage lui fait éprouver un sentiment de captivité développer par la métaphore “ la pluie fine et blanche qui rayait l'air comme un réseau de fils d'araignée” l.2335 qui le piège et le mène, sans possibilité de fuir, à la mort. Ceci est renforcé par le tumulte personnifier qui “[l]’enveloppait”, le serinait l.2365. La taille du pont, exagéré par l’hyperbole “si large” met en évidence sa solitude et son isolement sans espoir d’évasion.

La religion est elle aussi coupable lorsque le prêtre, la personne sensée l’aide à accepter la mort, engage un véritable dialogue de sourd avec ce dernier, “j'ai demandé au prêtre ce que c'était que cette tour. Saint-Jacques-la-Boucherie, a répondu le bourreau.” l.2331-33 dans lesquels le prêtre n’est pas capable de lui répondre. Une question rhétorique souligne également l’inutilité de celui-ci “- Vous tremblez de froid, mon fils ?” l.2352 alors que cela semble une évidences vue la météo qui faisait ce jour-là.

L’ors de ce transfère le condamner éprouve de

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