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En quoi les lettres persanes vérifient-elles, selon vous ce principe ?

Dissertation : En quoi les lettres persanes vérifient-elles, selon vous ce principe ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  390 Vues

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Nohan                                                                                                                                     24/02/2020

DEPITRE                                                                                                                                                1G9

Dissertation de Français

   Montaigne était un seigneur ayant vécu au XVIème siècle, et Montesquieu un écrivain français du XVIIème siècle. Montaigne dit « il faut voyager pour frotter et limer sa cervelle contre celle d’autrui », et Montesquieu écrit « lettres persanes » ; un recueille de lettres écrites par des Perses découvrant l’Europe et en rapportant leurs critiques à leur peuple grâce à ces lettres, en vérité écrite par Montesquieu pour pouvoir critiquer la société de son temps sans prendre le risque de subir une censure ou une quelconque condamnation supérieure à la censure.

  Nous devons répondre au sujet suivant : « En quoi les lettres persanes vérifient-elles, selon vous ce principe ? ». Autrement dit le récit écrit par Montesquieu correspond t-il au principe énoncé par Montaigne un siècle au paravent, qui dit que voyager permet de faire évoluer son cerveau.

  Le plan sera construit sous la forme suivante, d’abord d’une petite introduction présentant les lettres persanes ; puis suivi d’une dialectique, composée en premier, d’une thèse qui soutiendra le faîte que ce livre soutient le principe de Montaigne, qu’on nommera « voyage éducatif », en second, d’une antithèse qui du coup ne soutiendra pas que les lettres persanes soutiennent le principe de Montaigne, qu’on nommera « une conviction entêtée » ; puis finira par une conclusion.

   « Les lettres persanes » est un recueil d’environ 150 lettres, où des Persans en Europe, majoritairement en France, correspondant avec d’autres Persans rester chez eux. Dans les lettres écrites par les persans en voyage on lit un regard critique sur la société française, et celle venant de perse, rapporte des récits sur comment se passe la vie en perse durant leurs absences. Ces deux lots de lettres permettent d’avoir une vision objective des critiques persane, et donc pour l’auteur, que les critiques puissent ne pas être censuré. Il faut aussi savoir que les lettres venant de Perse, sont écrite par des esclaves gardant un endroit appelé « sérail », où les épouses d’un des Perse sont enfermées, qui raconte comme évolue se sérail.

   Les lettres persanes nous montrent les aspects de l’évolution de sa propre perception du monde grâce au voyage. Et durant tous le récit un regard critique sur la société est donné grâce à la l’observation de personnes n’ayant pas les mêmes coutumes que nous, et donc pouvant comparer avec leurs propres coutumes.

  Dans cette œuvre trois grands axes sont critiqués : la vie sociale, la politique et la religion.

  La critique de la vie sociale française est majoritairement faîte par Rica, un des Perses en voyage en France. Il dira que la société française se donne en spectacle à elle-même « tout le peuple s’assemble sur la fin de l’après-dînée et va jouer une espèce de scène que j’ai entendu appeler comédie » (lettres 28), une façon pour l’auteur de dénoncer le ridicule des mondanités. Rica dénonce aussi la vanité et l’orgueil, d’une part à la lettre 50 « Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans cesse d'eux-mêmes ; leurs conversations sont un miroir qui présente toujours leur impertinente figure », et d’autre part à la lettre 52 où il raconte une histoire avec quatre toutes d’un âge différent, qui dise chacune du mal dans le dos de l’autres, tous mettant leurs coquetteries.

  La critique politique est, elle, plutôt faîte par Usbek, le second Perse en voyage en France. Il fait d’abord une critique peu flatteuse du roi où il le décris comme une personne à la fois avare mais dépensier, qui récompense et puni de façon aléatoire, lucide et aveugle. Puis il critique sont droit divin en disant qu’il se prend pour dieu « un soleil qui porte partout la chaleur et la vie ». De plus il critique l’esclavage dans la lettre 118 « Quant aux côtes de Guinée, elles doivent être sérieusement dégarnies depuis deux cents ans que les petits rois [...] vendent leurs sujets aux princes de l'Europe » et « Il n'y a rien se si extravagant que de faire périr un nombre innombrable d'hommes pour tirer du fond de la terre l'or et l'argent », alors que pourtant lui-même possède des esclaves.

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