Lecture analytique : Les Lettres persanes, Lettre CLXI, Montesquieu

Lecture analytique 5 : Les Lettres persanes, Lettre CLXI, Montesquieu

Introduction :

Charles-Louis de Secondat baron Montesquieu né en 1689 et mort en 1755 a donc fait parti du siècle des Lumières (XVIIIe siècle). Ce moraliste et penseur politique écrit à la fin du règne de Louis XIV. Les Lettres persanes, publiées anonymement en 1721, portent un regard critique et satirique sur cette période de mutation tout en s'inspirant des fictions orientales très à la mode. De l'esprit des lois (1750) repense les institutions politiques, influençant la pensée des Lumières.

Les Lettres persanes est un roman épistolaire parut à Amsterdam, mais très vite les lecteurs ont reconnu la plume de Montesquieu. Il est paru anonymement pour éviter la censure.

La Lettre CLXI (161) présente la lettre écrite par Roxane, une des préférée du sultan Usbek qui dénonce le régime totalitaire du sultan.

Lecture du passage.

Rappel de la question posée par l'examinateur :

En quoi la lettre de Roxane est-elle satirique ?

Annonce des axes :

Pour y répondre nous étudierons en première partie l'aveu tragique enfin nous verrons la fin du roman sentimentale.

L'aveu tragique :

La vengeance est montré par les affirmations comme par exemple à la première ligne « Oui, je t'ai trompé... » puis avec une énumération de ses pêchers c'est-à-dire de ligne 1 à la ligne 3 « ... j'ai séduit tes eunuques ; je me suis jouée de ta jalousie ; et j'ai su, de ton affreux sérail, faire un lieu de délices et de plaisirs. ».

Nous pouvons parler d'échange de rôle car Roxane revendique son statut de femme injustice comme nous pouvons le voir à travers les questions rétorique de la ligne 9 à 11 : «  Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule pour m'imaginer que je ne fusse dans le monde que pour adorer tes caprices ? que, pendant que tu te permets de tout, tu eusses le droit d'affliger tous mes désirs ? ». Nous avons aussi le champ lexical de la liberté qui s'oppose à la « servitude » (l.12), « abaissé » (l.16), et la « soumission » (l.18 ). Enfin, Roxane joue la comédie, elle fait semblant de l'aimer car il y a des répétition du verbe « paraître » aux lignes 16 et 17.

Dénouement du roman sentimental :

La vengeance de Roxane

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