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Céline, Voyage au bout de la nuit

Fiche de lecture : Céline, Voyage au bout de la nuit. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2017  •  Fiche de lecture  •  452 Mots (2 Pages)  •  1 789 Vues

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Lecture analytique : Voyage au bout de la nuit

Auteur(s) : Louis Ferdinand Céline

Date de l’édition : En 1932

Le genre : Œuvre romanesque

Le cadre de l’extrait :

L'extrait se situe dans les champs de batailles de la 1ère guerre mondiale

Résumé bref :

Louis-Ferdinand découvre la guerre après cette engagé sur un coup de tête. Le personnage nous offre un témoignage personnel d'une scène de guerre.

Introduction :

  • Roman virulent de ça dénonciation de la guerre
  • Louis Ferdinand, narrateur personnage
  • 1ère partie : ça détresse face à la guerre/ 2ème partie: Son expérience en médecine

I/ Bardamu s'apparente à un anti-héros

  • Texte à la 1ère personne/ Point de vue interne qui nous permet de connaître les sentiments du narrateur-personnage
  • Il aurait préféré « voler » pour s'échapper (l.33-36) de ce lui qui est insupportable d'y rester
  • Solitude face au atrocités de la guerre. Répétition de l'adjectif « seul », reprise par le participe passé « perdu »
  • Contraire du soldat courageux, « lâche » (l.1) (l.33 à 36) 
  • Le texte se positionne du côté des faibles
  • Absence de réaction et sa passivité le place dans le rôle d'un anti-héros « moi crétin »
  • Énumération au début du passage qui traduit l'agitation frénétique du front
  • La barbarie retranscrit grâce à une référence biblique « croisade apocalyptique (l.8)
  • Expression «  On est puceau de l'Horreur » au constat «  J'étais dépucelé » (l.27). La guerre est décrite comme une passage, on fait la guerre pour être un homme.

II/ Dénonciation de la guerre

  • Mise en avant de l'absurdité de la guerre, connotations négatives « horreur » (l.9) ; « la vache » (l.28) « abomination » ; « abominable erreur » ; « le meurtre en commun » …
  • Les puissants et les opprimés, le général n'est pas sur le front, les simples soldats risquent leurs vies
  • Remise en cause de l'héroïsme, oxymore « fous héroïque »
  • Déshumanisation des soldats : chiasme (l.6-7)
  • Céline se moque de la guerre, il constate ironiquement « Nous étions jolis »
  • Il ironise en interpellant le colonel « Continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie »
  • Rire de la guerre, la mort devient « drôle », la guerre devient une sorte de farce
  • Verbes d'action accumulés « creusant, se défilant, caracolant ... » impression que les gens sont amassés.
  • Métaphore filée « On venait d'allumer la guerre ... » (l.28-29-30) qui décrit la guerre comme une arme de destruction massive

Conclusion :

  • Céline nous livre la vraie vision de la guerre
  • Bardamu se peint comme un anti-héros, l'inverse d'un soldat courageux
  • L'humour et le style de l'auteur nous permet de rendre compte de la réalité
  • L'homme apparaît comme une marionnette soumises à des désicions absurde qui sont voué à la mort.

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